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Aix-en-Provence : enquête ouverte à l’encontre d’une professeure pour des propos antisémites et islamophobes

Faits Divers > Islam > Aix-en-Provence > Antisémitisme
Par Gael Brulin,  publié le 11 décembre 2020 à 10h00.

Une professeure de droit d'Aix-en-Provence va faire l'objet d'une enquête pour des propos antisémites et islamophobes qu'elle aurait tenus lors d'un cours en octobre dernier.

Suite à une plainte déposée par la Ligue des droits de l’Homme (LDH), une enquête va être ouverte à l’encontre d’une professeure de droit de l’université d’Aix-Marseille (Aix-en-Provence).  Le parquet indique que l’enseignante sera poursuivie pour “injures publiques en raison d’appartenance à des religions”. Dans le détail, fourni par Mediapart (article complet réservé aux abonnés), la partie plaignante accuse la professeure de propos “antisémites et islamophobes”.

Une professeure aurait comparé des religions à des MST

Lors d’un cours tenu le 27 octobre dernier devant près de 600 étudiants, la professeure avait comparé l’islam et le judaïsme à des maladies sexuellement transmissibles : “Si on naît d’un père musulman, on est musulman à vie. Une sorte de religion sexuellement transmissible, je n’ai jamais compris. On dirait du judaïsme, c’est pareil, c’est par la mère. Une sorte de MST, de RST, de religion sexuellement transmissible”. Michel Tubiana, président d’honneur de la LDH, déclare avoir “été informé par des étudiants. Sur l’enregistrement, on a été assez ahuri par ses propos qui sont une injure en raison de la religion”.

“Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés”

Après avoir été alertée de la situation, l’université en a mis au courant sa hiérarchie ainsi que les renseignements territoriaux. Éric Berton, chef de l’établissement, souligne que l’information était restée dans un cercle fermé “étant donné le contexte sécuritaire”. C’est en effet une histoire de religion qui avait conduit l’enseignante Samuel Paty à trouver la mort le 16 octobre dernier. “Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés”, a ajouté le président de l’université.

Le Récap
  • Une professeure aurait comparé des religions à des MST
  • “Si les propos sont avérés, ils seront fermement condamnés”
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