Affaire Negreira : Javier Tebas accusé d’avoir fourni de fausses preuves contre le Barça
Le président de la Liga aurait fourni de fausses preuves à la justice espagnole pour compromettre les anciens président Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell.
On le sait, ce n’est pas le grand amour entre Javier Tebas et le FC Barcelone. Le président ne manque pas une occasion d’enfoncer encore un peu plus le Barça qui vit des heures compliquées hors des terrains.
L’affaire Negreira est actuellement sur toutes les lèvres en Espagne et le scandale d’arbitrage pourrait connaître un nouveau rebondissement avec des accusations de falsification de preuve à l’encontre de Javier Tebas.
Une lettre manuscrite au cœur du scandale ?
C’est dans les lignes de la Vanguardia que ces nouvelles informations concernant l’affaire Negreira ont été publiées. Les accusations sont lourdes de sens : Javier Tebas aurait fourni d’incorrectes preuves au procureur de la République impliquant Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell pour appuyer les accusations d’administration déloyale et de détournement.
Le document incriminé est une lettre manuscrite qu’aurait rédigée Josep Contreras, ancien directeur du club qui est aujourd’hui décédé, dans lequel l’ancien dirigeant incrimine les deux anciens présidents blaugranas.
Pas de rapport avec l’affaire Negreira
Le problème, c’est que le document en question ne concerne en rien l’affaire Negreira puisque la lettre avait été écrite dans le cadre des investigations menées pour une autre affaire : l’affaire Soule. Une enquête avait alors été ouverte sur des soupçons de détournement de fonds à la Fédération espagnole de Football.
La famille de Josep Contreras a tenu à clarifier les choses en indiquant que la lettre en question avait été écrite il y a des décennies et que les dirigeants concernés étaient en fait Emilio Roman, et Ramon Rosell et en aucun cas les anciens présidents du FC Barcelone.
Tebas se défend
Dans un tweet, Javier Tebas a tenu à se défendre d’avoir fourni de fausses preuves comme le prétend la Vanguardia. Le président de la Liga précise qu’il n’avait pas nommément accusé Josep Maria Bartomeu et Sandro Rosell et qu’il avait simplement voulu porter un document à la connaissance de la justice. Il dénonce une campagne de « calomnie » de la part du quotidien espagnol.
El TITULAR de @LaVanguardia es FALSO, NO acusamos a nadie, la propia noticia lo corrobora al señalar lo que decía el escrito a fiscalia, " ni el presente escrito supone ejercicio de acusación concreta contra nadie"
Sr. Conde Godó vigile más a sus PERIODISTAS que calumnian.🤥🤦 pic.twitter.com/FJ1URI1ECa— Javier Tebas Medrano (@Tebasjavier) April 3, 2023