Adrien Quatennens prévoit son retour sur les bancs de l’Assemblée

Adrien Quatennens le 9 septembre 2022.capture d'écran YouTube
Malgré sa condamnation à 4 mois de prison avec sursis, le député La France Insoumise affirme qu'il n'est "pas un agresseur".
Hier soir 14 décembre, Adrien Quatennens était interrogé par BFMTV après sa condamnation à quatre mois de prison avec sursis pour violences sur son épouse.
Face à Bruce Toussaint, il a affirmé qu’il n’est “pas un agresseur”. “C’est une peine sévère, mais j’ai choisi de l’accepter”, a-t-il ajouté.
Quatennens : Le détail de la condamnation
Le député LFI était jugé en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Mardi 13 décembre, la condamnation pour “violences sans incapacité commises par conjoint” entre octobre et décembre 2021, ainsi que pour “envoi régulier et malveillant de messages” à son épouse entre août et septembre 2022 était donc prononcée.
Le huis clos de l’audience d’homologation n’a pas permis de connaître de plus amples détails.
“Cette histoire aurait du rester privée”
L’élu a évoqué une relation “pas violente” mais “difficile depuis à peu près deux ans” avec son épouse. Et, au sujet de la gifle qu’il a donnée à son épouse, “L’objet de la dispute était autour de suspicions autour de l’usage du téléphone portable”. “Un geste qui m’a échappé”, et qu’il assure avoir “immédiatement regretté”.
Adrien Quatennens dénonce non pas la plainte déposée par son épouse mais la gestion par les médias de l’affaire :
Ce dont je me plains moi c’est des fuites médiatiques, du non respect de l’enquête et du traitement incroyable que cela a généré (…) Une faute ne caractérise pas une personne”, a-t-il ajouté, “cette histoire aurait du rester privée.
Un retour à l’Assemblée après exclusion ?
Alors qu’il a été suspendu par le groupe LFI à l’Assemblée nationale pour une durée de 4 mois, son retour était conditionné à “un stage de responsabilisation sur les violences faites aux femmes”, ce qui n’a pas manqué de provoquer des remous au sein du groupe.
Aujourd’hui, Adrien Quatennens exprime son refus de démissionner de son mandat et annonce son retour sur les bancs de l’hémicycle dès le mois de janvier, “en non-inscrit”. Il justifie :
Le travail en circonscription n’a pas cessé, ma permanence parlementaire a été ouverte quasiment tous les jours de cette période. J’ai moi-même de l’activité en circonscription.
Et encore :
Je n’ai tué personne, je n’ai violé personne, je n’ai pas de sang sur les mains (…) Je demande simplement la proportion et je souhaite simplement pouvoir reprendre une activité parlementaire normale.