À l’instar des êtres humains, les cafards vivent dans des quartiers

Photo d'illustration. Des cafards. Pixabay.com / CC0 Public Domain
D'après une étude menée aux États-Unis, les cafards ne sont pas les mêmes selon les quartiers, signifiant que ces insectes possèdent leurs propres voisinages.
L’étude dont il va être question ici était déjà en cours il y a dix ans. Et en croire le site internet du projet, elle apparaît achevée. En quoi a consisté le “National Cockroach Project” ? Tout simplement à recenser la population de cafards aux États-Unis. Pour ce faire, il était demandé de récupérer le cadavre d’un cafard américain, de l’étiqueter avec la date et le lieu de découverte et d’envoyer le tout sous la forme demandée.
Étude sur la génétique des cafards : des types différents selon les quartiers américains
Le HuffPost Weird News avait rapporté que ce projet avait mis en lumière un élément notable : à la manière des êtres humains, les cafards ont des quartiers, avec des codes génétiques différents selon telle ou telle zone. Auprès de National Geographic, le chercheur Mark Stoeckle avait témoigné de cette découverte : “Dans les quartiers de New York que nous avons étudiés en détail – l’Upper West Side, l’Upper East Side et Roosevelt Island – les types génétiques sont très différents.”
“Ils doivent rester près de chez eux”
“Nous avons été surpris de cette diversité”, avait ajouté ce spécialiste en maladies infectieuses, “ainsi que par le fait [que les cafards] ne soient pas tous mélangés – ce n’est pas un assortiment aléatoire”. Autre observation émise, si l’on repère un cafard quelque part, il y a de fortes de chances de l’y retrouver : “Ils doivent rester près de chez eux, et ils ont leurs propres quartiers.”
Des insectes vraisemblablement immigrants
À la question de savoir si les cafards vivant à New York étaient nés sur place, Mark Stoeckle avait répondu que cela n’était sûrement pas le cas : “ce sont tous des immigrants, comme les New-yorkais dans un sens”.