65 personnalités disent “stop au Hollande bashing”
Dans une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche, de nombreuses personnalités de différents horizons ont tenu à prendre la défense du chef de l'Etat.
Attaqué de toutes parts, de droite comme de gauche, le président en exercice a reçu le soutien de 65 personnalités dans une tribune publiée dans le JDD dimanche. Ils sont acteurs, entrepreneurs, ou encore sportifs et tous veulent dénoncer le “dénigrement permanent” dont François Hollande est la cible.
Hollande, “un incroyable procès en illégitimité”
Catherine Deneuve, Patrick Pelloux, Gérard Darmon, Juliette Binoche, Agnès B., Denis Podalydès, Irène Jacob, Sylvie Testud,… quelques un des signataires de la tribune qui débute ainsi : “Dès le départ, François Hollande a fait face à un incroyable procès en illégitimité. Ce dénigrement permanent met à mal toutes les institutions de la République et la fonction présidentielle. Il perdure encore aujourd’hui malgré la stature d’homme d’État que François Hollande a parfaitement incarnée, tant dans les crises internationales que lors des épouvantables tragédies que notre pays a traversées”.
Et les personnalités de rappeler le bilan du chef de l’Etat, comme “les créations de postes dans l’Éducation nationale (…) l’augmentation du nombre de policiers et de magistrats, les emplois d’avenir, le compte pénibilité, la complémentaire santé pour tous (…) la sanctuarisation du budget de la culture (…) le remboursement complet de l’IVG et de la contraception, une meilleure protection des femmes contre le harcèlement sexuel, le non-cumul des mandats, etc., etc”.
“Une dérive dangereuse pour la démocratie”
Ils avancent également “un déficit public passé de 5,1% en 2011 à 3,5% en 2015, plus de compétitivité, et plus de marges pour les entreprises pour favoriser les embauches, plus de pouvoir d’achat pour les ménages, moins d’impôts et enfin la diminution amorcée du chômage”.
Selon eux, François Hollande “a droit au respect comme tout citoyen, et comme président de notre République”. Ils dénoncent enfin “cet acharnement indigne qui entraîne le débat politique dans une dérive dangereuse pour la démocratie”.