50% de la population mondiale sera allergique d’ici 2050, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé
La moitié de la population mondiale sera allergique d'ici 2050 vient d'annoncer l'OMS contre 25 à 30% aujourd'hui.
1 personne sur 3 née après 1980 est allergique
Aujourd’hui, près de 30 % de la population mondiale souffrent d’allergies (alimentaires, respiratoires, cutanées,…) contre seulement 3,8 % en 1968. En France, le nombre de personnes souffrant d’une allergie a doublé en 20 ans une hausse notamment très forte chez les enfants et les adolescents.
Un adulte sur 3 est allergique
En France, un adulte sur 3 est allergique (21 millions de personnes environ) et cela ne diminuera pas puisque l’Organisation Mondiale de la Santé estime que d’ici 2050, la moitié de la population mondiale sera allergique à une ou plusieurs substances. Pourtant, presque une personne sur deux considère qu’une allergie n’est pas une maladie. Rappelons que la qualité de vie est fortement diminuée chez une personne allergique.
La qualité de vie est fortement diminuée chez une personne allergique
Mais alors, comment l’OMS explique cette hausse des personnes allergiques ? Plusieurs facteurs entrent en jeu comme le réchauffement climatique, nos modes de vie, le dérèglement de notre système immunitaire ou encore la pollution.
A ce jour et selon une étude de l’Ifop, 41% des patients atteints de rhinite allergique affirment renoncer à des activités sociales, sportives, de loisirs mais aussi professionnelles en raison de leurs allergies.
La principale raison est notre mode de vie occidental avec son obsession hygiéniste
Au micro de RTBF, le pneumo-allergologue, Olivier Michel ajoute : “La raison principale est notre mode de vie occidental avec son obsession hygiéniste. Dès la naissance, nous sommes hyperprotégés et cela ne favorise pas le développement de notre système immunitaire. Ce système doit apprendre à réagir, se façonner au gré des rencontres avec des microbes, des parasites ou des allergènes. Or, dans notre monde actuel surprotégé, on réduit l’exposition aux risques et on réduit du même coup nos défenses immunitaires”, explique-t-il.