330 cas confirmés en France de la Variole du singe
Après deux ans et demi de pandémie de Covid-19, voici une nouvelle source d'inquiétude avec l'apparition de la Variole du singe. En France, le nombre de cas continue d'augmenter.
Avec 3 200 dans le monde et 330 cas confirmés en France, la Variole du singe (aussi appelée Monkeypox) est de plus en plus présente. Pour la première fois dans l’hexagone, les autorités sanitaires ont annoncé qu’une femme avait contracté le virus.
Pour la première fois une femme a contracté le virus
A la date d’hier (jeudi 23 juin), 330 cas de variole du singe ont été rapportés en France : 227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est, précise Santé publique France.
L’Ile-de-France la plus touchée avec 227 cas
Si à ce jour aucun décès n’a été recensé, l’Ile-de-France est la région la plus touchée. Parmi les cas détectés, 77% ont présenté une éruption génito-anale, 73% une éruption sur une autre partie du corps, 71% une fièvre et 69% des adénopathies.
Mode de contaminations diverses
Le virus de la variole du singe peut être transmis par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne ayant déjà la maladie, ainsi que par les gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). Les rapports sexuels (avec ou sans pénétration) réunissent ces conditions pour une contamination, et avoir plusieurs partenaires augmente le risque d’être exposé rapidement au virus. Enfin, la contamination peut aussi avoir lieu au contact de l’environnement du malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain…).
La maladie n’est donc pas nouvelle et n’est pas une inconnue. Elle circule de manière endémique depuis les années 1980 et on observait jusqu’ici quelques milliers de cas chaque année.