Hauts-de-Seine : Un récidiviste défigure une femme et en viole une seconde
Dans les Hauts-de-Seine, à Colombes deux femmes ont vécu un calvaire. L’agresseur avait déjà été condamné pour une agression sexuelle.
Dans les Hauts-de-Seine, le 7 août dernier, vers 22 heures, une première jeune femme sort de la gare de Colombes. Tout en étant au téléphone avec son petit-ami, elle regagne son domicile. Son compagnon l’entend hurler et décide de joindre la police. Cette dernière retrouve la victime défigurée et elle gisait dans une mare de sang. Sa mère a expliqué que sa fille avait été frappée à maintes reprises et il était difficile de différencier la bouche du nez. La mère de cette femme d’une trentaine d’années déplore qu’on « ait laissé un homme au casier judiciaire extrêmement chargé et qui a prouvé sa dangerosité par le passé en liberté”. La jeune femme se trouve à l’hôpital Beaujon à Clichy et elle est dans le coma. Le parquet a précisé que son pronostic vital ne semblait plus être engagé.
Une seconde victime violée
La mère de cette jeune femme est « outrée que la justice de mon pays fonctionne ainsi ». Selon TF1, une quarantaine de minutes après cette première agression, une seconde jeune femme est à proximité de la gare de Colombes. Elle regagne comme la première victime son domicile lorsqu’un individu l’agresse avec la même violence. Elle a été violée et menacée avec une arme blanche. L’homme a dérobé son sac avant de prendre la fuite. La police judiciaire a rapidement fait le lien entre les deux enquêtes notamment grâce aux images des caméras de surveillance. L’agresseur et violeur est un jeune homme de 26 ans et il est connu des services de police puisque cet individu est un récidiviste.
Déjà connu des services de police
Il a été impliqué dans diverses enquêtes mettant en avant de la violence, des vols, et même une agression sexuelle. Selon le parquet, les faits remontaient à juin 2009 et il avait purgé sa peine. Au moment de l’agression, il était placé sous le régime de semi-liberté puisqu’il effectuait une autre peine pour conduite en état d’ivresse, refus d’obtempérer, recel, conduite sans permis de conduire. Selon les données de RTL, l’homme devait regagner la prison de la Santé tous les soirs. Toutefois, le journal a remarqué qu’il avait le soir de l’agression près de 3 heures de retard, mais cela n’aurait pas attisé les soupçons des agents pénitentiaires.