Yvelines : une policière se suicide avec son arme de service dans sa voiture
Dans la nuit de samedi à dimanche dans les Yvelines, une policière de 37 ans s'est donné la mort avec son arme de service dans sa voiture. Elle laisse derrière elle deux enfants ainsi qu'une lettre expliquant son geste.
Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 avril, une policière de 37 ans s’est donné la mort avec son arme de service dans sa voiture. Le drame a eu lieu dans les Yvelines, un département où un autre fonctionnaire de police s’était suicidé il y a maintenant près d’un mois.
Les collègues de la policière s’inquiétaient de l’avoir pas vue de la journée, rapporte Le Parisien. Samedi soir vers 22h40, ils ont donc lancé des recherches, et d’avoir réussi à géolocaliser son téléphone portable. Ce dernier se trouvait dans le secteur de Guainville, soit non loin du domicile de la fonctionnaire.
Suicide d’une policière dans les Yvelines : une lettre laissée
Les policiers de la brigade anti-criminalité (Bac) de Conflans ont ensuite retrouvé la voiture de la policière, garée dans un champ du hameau “Le Vieux Château”. À l’intérieur du véhicule, le corps sans vie de la trentenaire.
Une enquête a été ouverte et confiée aux gendarmes de la brigade d’Anet. La fonctionnaire apparaît s’être suicidée avec son arme de service. Le procureur de la République de Chartres Rémi Coutin a confirmé qu’une lettre signée de la policière et expliquant son geste à venir a été retrouvée.
Des problèmes conjugaux
Cette mère de deux enfants semblait tourmentée par des problèmes de couple. En 2017, sa hiérarchie l’avoir sanctionnée pour n’avoir pas déclaré une autre activité qu’elle effectuait ainsi au noir.
Si, comme évoqué plus haut, il s’agit là du second suicide en l’espace d’un mois dans les Yvelines, depuis presque un an, le département a connu quatre drames de ce genre. Une source interne ne cache pas sa préoccupation face à ces statistiques : “C’est un mauvais chiffre car il est supérieur à la moyenne”.
Un fonctionnaire ajoute que “c’est toujours très compliqué de déterminer les raisons de ces passages à l’acte qui sont multifactoriels. Il y a toujours une problématique avec le conjoint ou une maladie. Il ne faut pas négliger le fait que les policiers gardent leurs armes avec eux depuis l’attentat de Magnanville, ce qui est une bonne chose mais facilite aussi les suicides”.