Yvelines : un sexagénaire retrouvé mort chez lui, “probablement torturé”
Mercredi soir à Coignières, dans les Yvelines, un homme d'une soixantaine d'années a été découvert mort dans son pavillon. Le sexagénaire a "probablement été torturé" jusqu'à son décès.
Cela faisait depuis lundi après-midi qu’une femme n’avait plus de nouvelles de son frère, domicilié à Coignières, dans les Yvelines. Mercredi soir, elle est donc partie lui rendre visite, comme le rapporte Le Parisien. Et d’avoir alors découvert, vers 22h00, le corps sans vie de son frère, les mains attachées, les pieds nus et baignant dans une mare de sang. Les forces de l’ordre ont été alertées sans délai, accompagnées sur place par le médecin légiste et la police scientifique.
Un sexagénaire retrouvé mort avec des traces de coups, de lacérations et de brûlures
Une source proche du dossier estime qu’en fonction des éléments relevés, il n’est pas plausible de privilégier la piste d’une mort naturelle : “Le sexagénaire a probablement été torturé à mort”. Le corps présente ainsi de nombreuses marques de coups et de lacérations, ces dernières ayant possiblement été infligées par le fil électrique avec lequel la victime avait été attachée. “Il y avait aussi une quantité importante de brûlures et de plaies sur le dos”, poursuit la source. “Mais le médecin s’est dit incapable, pour l’heure, de déterminer la nature de l’objet qui a été utilisé pour les réaliser”. D’autres traces observées sur le tee-shirt et le corps du sexagénaire laissent à penser que ce dernier a également pu être frappé à coups de pied voire piétiné.
La porte du domicile était ouverte depuis lundi après-midi
Le corps a été transporté à l’unité médico-légale de Garches (Hauts-de-Seine) en vue d’une autopsie. Le voisinage a déclaré aux autorités que la porte d’entrée du domicile de la victime était ouverte depuis lundi après-midi. Soit à partir du moment où la sœur du sexagénaire n’a plus eu de ses nouvelles. Pour l’heure, les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles ne privilégient aucune piste. On ignore pour l’heure si l’agresseur et la victime se connaissaient.