Yvelines : un sexagénaire en garde à vue pour avoir abattu sa compagne
Après avoir alerté dimanche soir les gendarmes pour leur signaler qu'il venait de tirer sur sa compagne, depuis décédée, un sexagénaire a été interpellé et placé en garde à vue dans les Yvelines.
Les faits se sont produits dimanche en début de soirée. À Follainville-Dennemont, dans le département des Yvelines, une femme de 56 ans a été tuée par balles. Son compagnon de 69 ans est désormais soupçonné d’avoir émis les tirs.
C’est d’ailleurs le sexagénaire qui a alerté les gendarmes du fait supposé qu’il venait de tirer à quatre reprises sur sa compagne, relatent nos confrères du Parisien. Lors de cet appel, l’homme aurait également fait part aux militaires de son intention de se donner la mort.
Après avoir tiré sur sa compagne, il déclare aux gendarmes vouloir se suicider
Tout semble être parti d’une dispute survenue aux alentours de 18h00. D’après une source proche du dossier s’appuyant sur les premiers résultats connus de l’enquête, les tirs « ont eu lieu après une dispute conjugale assez violente ».
Quand les gendarmes sont intervenus au domicile du couple, ils ont trouvé le corps sans vie de la quinquagénaire dans une pièce, et son compagnon dans une autre. L’homme a alors été interpellé sans opposer de résistance puis placé en garde à vue.
Une coupe « très renfermé » selon une voisine
La suite de l’enquête a été confiée à la brigade de recherches de Mantes-la-Jolie. Lundi à la mi-journée, les gendarmes étaient encore sur place à la recherche d’éléments qui pourraient leur permettre de retracer au mieux le déroulé des évènements. Les techniciens d’identification criminelle se sont rendus sur les lieux pour procéder aux relevés.
Au sujet de ce couple, une voisine a évoqué une quasi-transparence au sein de la commune : « Ce sont des Parisiens qui ont acheté il y a environ cinq ans. Ils étaient très renfermés. Je ne les ai jamais vus participer à la vie de la commune ». D’autres voisins, en apprenant les faits, ont même reconnu qu’ils ne connaissaient ni la victime ni son compagnon.