Yvelines : un peintre de 58 ans mis en examen pour le viol d’une femme chez qui il réalisait des travaux
Jeudi à Versailles, un homme de 58 ans a été mis en examen pour le viol d'une chef d'entreprise de 28 ans chez qui ce peintre réalisait des travaux. Les faits étaient survenus en avril dernier.
Jeudi à Versailles (Yvelines), un chef de chantier de 58 ans a été mis en examen pour viol. Celui d’une chef d’entreprise de Maisons-Laffitte âgée de 28 ans. Le 23 avril dernier, rapporte Le Parisien, cette femme était allée dénoncer les faits auprès du commissariat de Sartrouville. Après avoir fait appel à une société du secteur afin que soient réalisés des travaux de peinture sur les murs de son domicile, des ouvriers s’étaient rendus chez elle le 26 avril au matin.
Une femme en proie à des insomnies s’endort pendant des travaux de peinture
Les peintres avaient eu beau faire retentir la sonnette, personne ne leur avait ouvert, du moins dans un premier temps. À 7h30, la jeune femme avait fini par leur répondre en présentant ses excuses. Elle était ainsi épuisée après une nuit où elle n’avait pas réussi à dormir et l’absorption d’un somnifère. Auprès des policiers, elle expliquera la raison de ces insomnies. : “Je précise que je suis très stressée par mon travail. La crise sanitaire et l’arrêt de ma filiale américaine qui fournit l’armée des États-Unis, me font perdre le sommeil et il m’arrive de prendre un somnifère pour fermer l’œil”.
Le suspect nie puis avoue après la découverte de son ADN sur la victime
Le chef de chantier et l’ouvrir s’étaient alors rendus dans la zone de la maison à retaper pendant que la chef d’entreprise tentait de trouver le sommeil sur son canapé. À son réveil, quelques heures plus tard, des flashs lui ont fait prendre conscience qu’elle avait été sexuellement abusée par le chef de chantier alors qu’elle se trouvait en état de faiblesse. Le psychiatre qui l’a examinée a noté que les faits étaient relatés sans incohérence. Après avoir relevé l’ADN d’un homme sur la victime, les enquêteurs ont interpellé leur suspect le 2 juin dernier à son domicile. Placé en garde à vue, l’homme de 58 ans, vivant en concubinage, a d’abord expliqué qu’il ne cherchait nullement à nuire à son couple. C’est quand il a été informé que son matériel génétique avait été retrouvé sur la jeune femme qu’il est revenu sur ses propos, et d’avoir alors reconnu les attouchements.