Yvelines : un coiffeur frappé par un client qui n’appréciait pas la coupe qu’on venait de lui faire
Mercredi après-midi à Versailles, dans les Yvelines, un homme de 41 ans a été interpellé pour avoir agressé son coiffeur. Ce dernier ne lui aurait ainsi pas réalisé une coupe à sa convenance.
Les faits se sont produits mercredi en fin d’après-midi à Versailles, dans les Yvelines. Un coiffeur a appelé les forces de l’ordre pour leur faire savoir qu’un client mécontent de sa coupe l’avait agressé. Un client, précise Le Parisien, que l’artisan n’avait jamais eu auparavant entre ses mains. Il apparaît au passage que l’homme serait également apparu mécontent d’apprendre les origines tunisiennes de son coiffeur. D’après une source proche du dossier, “le client lui a tordu les doigts et lui a donné plusieurs coups de poing dans le corps avant de prendre la fuite”.
Il agresse un coiffeur pour sa réalisation, aussi mécontent de son origine
Le coiffeur a de nouveau alerté la police en voyant, quelques minutes plus tard, son agresseur dans la rue. L’individu a rapidement été interpellé puis placé en garde à vue à l’hôtel de police. La victime a depuis reçu dix jours d’incapacité totale de travail par les urgences médico-légales. Elle a éventuellement pu se réjouir d’apprendre qu’elle n’avait pas été la première à être agressée par cette même personne pour une coupe non validée. La source citée plus haut indique ainsi que l’homme “a déjà été interpellé à deux reprises pour avoir agressé deux autres coiffeurs”.
Pas le premier professionnel attaqué par l’individu
En décembre dernier, le suspect s’en était ainsi pris à une coiffeuse de Neuilly-sur-Seine en lui coupant les cheveux, là aussi car il n’avait pas apprécié la coupe qu’on venait de lui faire. Au mois de juin de cette année, c’est un coiffeur parisien qui avait été menacé par cette personne, qui lui avait au passage cassé son mobilier. Il avait depuis reçu l’interdiction de fréquenter les coiffeurs situés dans le XVe arrondissement de Paris. À Versailles, m’homme, âgé de 41 ans, a reconnu les faits mais tenté d’esquiver les questions relatives au caractère présumé raciste de ses actes. Ensuite libéré, il sera convoqué devant le tribunal correctionnel en décembre prochain.