Yvelines : roué de coups par un automobiliste et deux témoins, un policier pourrait devenir borgne
Dimanche soir dans les Yvelines, un policier a été frappé par un automobiliste qui lui avait fait une queue de poisson et deux témoins de cette même agression. Il risque aujourd'hui de perdre un œil.
Les faits se sont produits dimanche soir dans les Yvelines, sur la nationale 10 au niveau de Montigny-le-Bretonneux. Il était aux alentours de 19h15 quand un automobiliste de 34 ans originaire de Trappes a doublé une autre voiture par la droite, avant de lui faire une queue de poisson.
L’autre conducteur, un policier comme rapporté par 78actu, a pilé pour éviter l’accident. Il a ensuite fait des appels de phare pour indiquer à l’automobiliste que ce dernier s’était risqué à une dangereuse manœuvre. Le premier conducteur a alors stoppé son véhicule et en est sorti.
Des appels de phare pour une conduite dangereuse, une bagarre s’ensuit
Le second automobiliste est lui aussi sorti de sa voiture, accompagné de sa compagne elle aussi de la police. Tous deux avaient sur eux une matraque télescopique et leur carte professionnelle. On nous précise que le policier venait de finir son service.
Le Trappiste a alors frappé le policier au visage sans prévenir. Le fonctionnaire a bien tenté de répliquer en faisant usage de sa matraque, mais la pluie de coups de poing reçus lui a fait lâcher son arme de défense. Laquelle a été récupérée par son agresseur qui ne s’est pas gêné pour frapper le policier avec.
L’auteur présumé des premiers coups dit avoir été agressé
Deux témoins de la scène, les occupants d’une voiture, se sont joints aux violences alors que le policier était au sol. Le premier agresseur a alors pris la fuite à bord de son véhicule. Transportée dans un premier temps à l’hôpital André-Mignot du Chesnay-Rocquencourt, la victime y a été examinée par un médecin qui a constaté une fracture du plancher orbital. Une blessure qui pourrait conduire à la perte d’un œil.
Le policier a ensuite été conduit en urgence à la Pitié-Salpêtrière, à Paris (XIIIe). L’auteur présumé des premiers coups s’est rendu dans la soirée au commissariat pour déclarer avoir été victime d’une agression sur la nationale 10, alors que sa famille se trouvait dans sa voiture.
Des éléments ayant amené les forces de l’ordre à placer le trentenaire en garde à vue, avant que le parquet n’ordonne sa mise en liberté dans l’attente des bilans médicaux du policier. La situation du mis en cause devrait évoluer en fonction des résultats délivrés, et notamment si la paralysie du nerf optique touché est réversible oui ou non.