Yvelines : le principal d’un collège mordu par la mère d’un élève
Mardi, le principal d'un collègée des Yvelines a porté plainte après avoir été mordu le jour même par la mère d'un élève. Ce dernier allait être exclu de l'établissement à titre temporaire.
Les faits se sont produits mardi après-midi au collège Guy-de-Maupassant de Houilles (Yvelines). Suite au comportement problématique d’un élève de 11 ans, le principal de l’établissement avait convoqué la mère du jeune garçon pour lui signifier que ce dernier allait faire l’objet d’une exclusion temporaire.
Il est alors aux alentours de 16h30, rapporte BFMTV.COM. La nouvelle semble être assez mal accueillie par la femme, âgée de 45 ans. D’après les premiers éléments mis à jour, la mère de l’élève aurait ainsi mordu le chef d’établissement au coude dans une vraisemblable tentative désespérée de lui faire entendre son mécontentement.
Elle mord le principal du collège : une mère de famille interpellée
Les forces de l’ordre et les secours sont alertés, conduisant trois véhicules de police et une ambulance des sapeurs-pompiers à intervenir dans l’enceinte du collège. La mère de famille est interpellée et conduite au commissariat de Sartrouville. Une procédure a depuis été ouverte à son encontre pour “violences volontaires aggravées”.
Le principal agressé a quant à lui déposé plainte dans la journée, une information confiée par le maire sans étiquette de Houilles Alexandre Joly.
Des enfants “traumatisés” et “choqués”
Nicolas Lemettre, responsable de l’association de parents d’élèves FCPE de l’établissement, témoigne d’un incident ayant sensiblement marqué nombre d’élèves présents : “Les enfants ont été traumatisés par cette agression physique choquante, qui s’est produite sous leurs yeux. Ils ont aussi vu la police et les pompiers arriver dans la cour, ce qui n’est pas banal. Beaucoup sont rentrés chez eux choqués”.
En début de mois dans un lycée de la Drôme, une élève de CAP de 16 ans avait mordu et frappé une conseillère principale d’éducation après s’être fait confisquer son téléphone portable. Suite à cette agression, les personnels de l’établissement auront exercé leur droit de retrait l’après-midi même en signe de soutien à leur collègue.