Drôme : son téléphone confisqué, une lycéenne mord et frappe une CPE
Mardi matin dans un lycée de la Drôme, une conseillère principale d'éducation a été mordue et frappée par une élève à qui l'on venait de confisquer son téléphone portable. L'après-midi même, les personnels de l'établissement ont exercé leur droit de retrait.
Les faits se sont produits mardi dans un lycée de Romans-sur-Isère, commune située dans la Drôme. Tout commence en début de matinée alors qu’une élève de CAP de 16 ans suit son cours de sport. La lycéenne ne se montre en fait pas des plus attentives puisque elle est vue en train d’utiliser son téléphone portable.
Un appareil qui vient à lui être confisqué, ce qui n’est pas du goût de l’adolescente. Convoquée par la suite dans le bureau du provisoire en présence de la conseillère principale d’éducation (CPE), la lycéenne apparaît décidée à vouloir récupérer son téléphone.
Elle frappe une CPE en voulant s’en prendre à son proviseur
Les doléances de la jeune fille se semblent toutefois pas trouver écho chez son principal interlocuteur, et France Bleu Drôme-Ardèche de rapporter que l’ambiance devient telle que la lycéenne souhaite frapper le proviseur. La CPE fait alors bouclier et se fait mordre à la main et frapper au nez d’un coup de tête asséné par la lycéenne.
Cette dernière a depuis été temporairement exclue de l’établissement. C’est le conseil de discipline qui statuera sur son sort. De son côté, nous dit-on, la CPE a déposé plainte.
Les personnels du lycéen exercent leur droit de retrait
L’après-midi même, les personnels de l’établissement ont exercé leur droit de retrait en signe de soutien à leur collègue violentée. Les élèves ont par conséquent été renvoyés chez eux. Les conditions de travail pour les personnels de ce lycée se sont apparemment dégradées suite à une augmentation significative des effectifs non contrebalancée par un renforcement de l’encadrement.
Le délégué du SNES de cet établissement indique pour sa part qu’il est devenu très difficile pour un certain nombre d’élèves de se passer de leur téléphone portable, un objet dont la présence serait presque devenue systématique dans l’équipement de chaque élève.