Yvelines : Jugé pour le viol de 10 femmes en utilisant les sites de rencontre
Le suspect attirait ses victimes sur les sites de rencontre avant de les forcer à avoir des relations sexuelles.
C’est un procès très attendu par les victimes qui s’ouvre aujourd’hui devant la cour d’assises des Yvelines à Versailles. Un homme de 34 ans va en effet être jugé pour le viol de 10 femmes qu’il harponnait grâce à des sites de rencontre.
Forcée à se déshabiller
Les faits remontent à 2013 selon Le Parisien. Ce père de 4 enfants est soupçonné d’avoir utilisé les sites de rencontre Adopteunmec.com et Twoo.com pour faire la connaissance de ses victimes. Il aurait fait sa première victime en juillet 2013. Cette dernière se serait rendue au domicile du trentenaire, situé aux Mureaux, après une discussion sur la plateforme de rencontre. Au moment de quitter l’appartement, le suspect l’aurait forcé à se déshabiller avant de la violer.
L’homme avait alors été interpellé et placé sous contrôle judiciaire. C’est alors qu’une deuxième victime avait déposé plainte pour viol. Cette dernière avait donné son adresse au suspect qui l’avait ensuite forcée à monter dans sa voiture avant de la violer alors qu’elle refusait ses avances.
D’autres victimes se signalent
Suite à cette deuxième plainte, les enquêteurs éplucheront les différents comptes que le trentenaire avait ouverts sur les sites de rencontre. Plusieurs femmes se plaignaient alors du comportement du suspect. Ce dernier faisait tout pour rencontrer ses victimes après une discussion sur la toile et à chaque fois, les forçait à avoir une relation sexuelle avant de raccompagner les victimes chez elles.
Au total, le violeur présumé aurait fait onze victimes. Seules quatre d’entre elles se sont constituées partie civile. Plusieurs autres n’ont pas souhaité porter plainte, ni même être entendues par les enquêteurs.
L’homme, connu de la justice pour de multiples délits, est jugé pour viol sur sept femmes, de viol aggravé sur deux femmes enceintes, tentative de viol sur une dixième et agression sexuelle sur une onzième.
Le suspect reconnaît les contacts avec les jeunes femmes et les relations sexuelles, mais nie les viols. Il justifie son inscription sur les sites de rencontre pour assouvir ses besoins sexuels que sa compagne ne parvenait pas à satisfaire.