Yvelines : 6 mois ferme pour avoir violenté la chienne qui lui avait été confiée
Jeudi après-midi, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné un homme de 48 ans à six mois de prison ferme pour avoir maltraité la chienne qui lui avait été confiée par sa nièce.
Les faits, jugés jeudi après-midi devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines), s’étaient produits le 10 février dernier à Poissy dans le quartier Beauregard. Un homme de 48 ans s’était vu confier une femelle American Staffordshire par sa nièce, laquelle partait ainsi en vacances pendant quinze jours. Ce jour-là où il pleuvait, rapporte Le Parisien, la chienne Kara refusait d’avancer. Le quadragénaire s’est énervé et a commencé par la tirer et la soulever par sa laisse.
Filmé en train de maltraiter une chienne, l’homme visé par une plainte de la SPA
L’homme a poursuivi en prenant la chienne dans ses bras et en la projetant par terre. Il l’a de même frappée à l’aide d’un bâton. Le tout filmé par une femme qui, en plus de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux, a alerté la SPA. Laquelle a alors déposé plainte. Les autorités sont parvenues à rapidement identifier l’auteur présumé des faits grâce à l’exploitation de la vidéosurveillance. Après l’avoir contacté par téléphone pour lui demander de se présenter au commissariat, appel laissé lettre morte, les policiers se sont rendus à son domicile. Les quatre fonctionnaires ainsi mobilisés ont dû faire usage de la force pour appréhender l’individu, à qui les menottes ont été passées.
Le prévenu dit avoir “toujours aimé les animaux”
Le prévenu, déjà condamné à vingt reprises pour notamment outrages et violences, a reconnu les faits. Il s’est malgré tout présenté comme un amoureux des animaux : “Ce chien m’avait été confié. Je le sortais trois fois par jour et franchement, il était adorable. J’ai toujours aimé les animaux. On en a toujours eu chez nous. Les chiens sont naturellement attirés et viennent vers moi.” Quant aux faits qui lui sont reprochés : “Je ne pensais pas lui faire mal. Ce n’est que lorsque j’ai vu la vidéo, que j’ai compris. Mais moi je ne voyais pas cela comme ça”. Connaissant actuellement des difficultés d’ordre professionnel et familial, l’accusé a été condamné à douze mois de prison dont la moitié avec sursis. Il est de même défendu à vie de posséder un animal domestique.