Yvelines : 4 mois de prison avec sursis pour avoir harcelé son ex-conjointe pendant huit mois
Jeudi, le tribunal correctionnel de Versailles a condamné un homme de 52 ans à quatre mois de prison avec sursis pour avoir harcelé son ex-conjointe. Les fait duraient depuis août 2019.
C’est en août 2019, à Andrésy (Yvelines), qu’un couple s’était séparé dans la douleur après dix-huit ans de vie commune. Une femme avait ainsi décidé de quitter son conjoint après avoir découvert que celui-ci la trompait. L’homme, aujourd’hui âgé de 52 ans, avait certes consenti à aller habiter dans un autre appartement avec un ami, mais restait convaincu de pouvoir reconquérir son ex-compagne. Comme le rapporte Le Parisien, après l’avoir revue durant une soirée, il lui avait envoyé “au moins deux vidéos, soixante-quatre SMS, cinquante e-mails, lui [avait laissé] vingt-sept messages vocaux et l'[avait appelée] soixante-deux fois”. En outre, le quinquagénaire la suivait et l’espionnait jusqu’à son lieu de travail, un hôpital.
Harcelée par son ex-conjoint : “en fait, je suis confinée depuis le mois de janvier”
L’ex-conjointe, elle aussi quinquagénaire, a fini par porter plainte. Entendu en février dernier, l’homme a assuré qu’il voulait uniquement récupérer ses affaires. Mais après avoir été libéré, il s’est remis à importuner son ancienne compagne : “Moi, je n’ai plus de vie. Il se cache en bas de chez moi. J’ai été obligée de changer mes horaires de travail pour qu’il ne puisse plus me pister. Et quand je rentre à la maison, j’ai une vidéo de lui. À cause de lui je ne sors plus de chez moi. En fait, je suis confinée depuis le mois de janvier ! J’ai juste envie d’être tranquille”.
Le prévenu assure qu’il va aller s’installer “loin”
Placé en garde à vue mercredi, l’homme était jugé jeudi devant le tribunal correctionnel de Versailles. Le prévenu a démenti certains faits mais reconnu que son comportement n’était pas approprié : “je ne me cachais pas dans les buissons et je ne suis jamais allé à l’hôpital. J’ai sonné chez elle et j’ai tenté de la contacter, mais elle me bloquait. Je voulais lui parler, lui dire que je regrettais mon erreur et que je voulais reprendre la vie commune. Mais j’ai bien compris que je lui ai fait du mal et qu’aujourd’hui, je dois m’éloigner d’elle. Je vais déménager et m’installer loin.” Jusqu’ici inconnu des services de justice, le quinquagénaire a été condamné à quatre mois de prison avec sursis. Il lui est de même défendu d’entrer de nouveau en contact avec la victime.