Yvelines : 30 ans de prison pour avoir tué sa mère et tenté d’assassiner son père
Mercredi, un homme de 31 ans a été condamné à 30 ans de prison pour avoir, en 2016, tué sa mère et tenté d'assassiner son père dans leur pavillon des Yvelines. Le prévenu, accro aux jeux d'argent, était surendetté.
Cet homme était accusé d’avoir, le 15 mars 2016, étranglé sa mère jusqu’à la mort et tenté d’assassiner son père en lui assénant un coup de manche de pioche à la tête. Des faits qui étaient survenus au pavillon du couple à Plaisir, dans les Yvelines.
Après avoir tenté d’échapper aux autorités, l’homme avait finalement été interpellé six jours plus tard dans un hôtel de Lille. Cette semaine, cet ancien chauffeur de bus était jugé par la cour d’assises des Yvelines. Alors qu’il encourait la perpétuité, rapporte BFMTV.COM, la justice l’a condamné mercredi à 30 ans de réclusion. Il ne bénéficiera toutefois pas de la période de sûreté de 20 ans requise.
Il avait étranglé sa mère et frappé son père à la tête avec un manche de pioche
Ces actes de violences extrêmes découleraient d’un différend lié au surendettement de l’accusé, âgé de 31 ans. La veille des faits, ses parents avaient découverts que deux prêts de 27.000 euros au total avaient été contractés à leur nom.
Cela faisait sept ans que leur fils était accro aux jeux en ligne, notamment les paris sportifs. Surendetté et pour assouvir son addiction, il contractait des prêts à la consommation au nom de ses proches, pour un montant total avoisinant les 200.000 euros.
Ses parents avaient découvert des prêts contractés à leur nom
Le prévenu a reconnu les faits, évoquant un « pétage de plombs » survenu alors qu’il se sentait « au bord du gouffre ». Il a de même confirmé qu’il avait songé à faire brûler la maison pour cacher les meurtres. L’inspection de l’historique de son téléphone avait ainsi notamment révélé des recherches sur les incendies et l’achat du manche de pioche et d’une bougie.
L’accusé, qui a nié toute préméditation, s’est adressé, en larmes, à ses frères avant la levée de débats : « Je suis vraiment désolé du mal que je vous ai fait ».