Yonne : un homme de 28 ans écroué pour le meurtre de son ex-belle-mère
Samedi, un homme de 28 ans a été mis en examen et écroué pour le meurtre de son ex-belle-mère. Cette dernière avait été retrouvée morte lundi à son domicile de Rogny-les-Sept-Ecluses, dans l'Yonne, après avoir vraisemblablement succombé à des coups de marteau.
Après avoir été placé en garde à vue la veille, un homme de 28 ans a été mis en examen et écroué samedi pour le meurtre de son ex-belle-mère. Le corps sans vie de cette dernière, une femme de 55 ans, avait été retrouvé lundi à son domicile de Rogny-les-Sept-Ecluses, dans l’Yonne. Son visage portait des traces de coups.
Par voie de communiqué, cité ici par 20 Minutes, la procureure de la République d’Auxerre Sophie Macquart-Moulin a rapporté des aveux du mis en cause. Ce dernier a ainsi “indiqué s’être rendu chez la victime en tout début de soirée (lundi), muni d’un marteau pour s’en prendre à son mari”.
Il aurait frappé son ex-belle-mère alors qu’il ciblait son mari
“Il aurait cependant trouvé la victime seule dans la demeure”, poursuit la procureure, “et lui aurait porté plusieurs coups à la tête avec ce marteau, la victime ayant préalablement cherché à le désarmer de cet outil”.
Le jeune homme, présenté comme récemment séparé de la fille de la victime, aurait ensuite pris la fuite trois jours durant avant de trouver refuge chez ses parents, dans le Loiret. Quant à ses motivations, “le mis en cause a livré des explications peu claires sur les raisons de son ressentiment à l’égard de la victime et de son mari”.
Le mis en cause déjà condamné pour conduite sous stupéfiants
Suite à la découverte du corps, dont l’autopsie a depuis confirmé une mort causée par des coups, une enquête pour homicide volontaire avait été ouverte et confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Dijon et à la brigade de recherches d’Auxerre.
Le mari de la victime, un homme de 52 ans, aura lui aussi été placé en garde à vue avant d’être relâché, après avoir indiqué aux enquêteurs qu’il avait découvert le corps de son épouse après s’être absenté un court instant du domicile conjugal.
Le parquet souligne que “sans profession, le mis en cause n’a fait l’objet que d’une seule condamnation en justice, en 2013, pour une conduite après usage de stupéfiants”.