Yakuza avait d’abord été refusé par Nintendo, Microsoft… et même SEGA
Dans les colonnes du dernier numéro en date du magazine Edge, le créateur de la franchise Yakuza Toshihiro Nagoshi révèle que le projet avait d'abord été proposé à Nintendo et Microsoft, avant que SEGA ne donne son aval après avoir lui aussi exprimé plusieurs refus.
Bien que s’étant récemment trouvée une nouvelle plate-forme d’accueil avec le PC, la franchise Yakuza reste profondément liée aux consoles Sony. À ce jour, quatre machines du constructeur nippon sont ainsi concernées (PS2, PSP, PS3 et PS4). Mais il aurait pu en être tout autrement.
Dans un entretien fleuve accordé au magazine britannique Edge (avec des morceaux choisis rapportés sur le forum de ResetEra), Toshihiro Nagoshi, soit l’homme derrière Yakuza (Ryû ga Gotoku au Japon), a ainsi révélé que le jeu avait été pitché à Nintendo et Microsoft, qui ont alors fait savoir à M. Nagoshi qu’ils n’en voulaient pas. « Maintenant ils disent qu’ils le veulent (rires). Ils n’ont pas compris la raison pour laquelle je l’avais créé. »
Nintendo et Microsoft veulent de la licence Yakuza qu’ils avaient initialement refusée
Mais ce n’est pas tout. Les pontes de chez SEGA n’ont pas tout de suite été convaincus par le potentiel d’un tel titre. Toshihiro Nagoshi a ainsi essuyé deux refus de leur part alors que SEGA connaissait des difficultés financières telles que la faillite ne lui apparaissait pas loin.
C’est lors de la fusion entre SEGA et Sammy que Toshihiro Nagoshi est allé voir le nouveau propriétaire de la société pour éventuellement avoir son approbation. Ce qu’il a obtenu non sans provoquer la colère du PDG de SEGA qui a ainsi jugé le mouvement de son soldat « injuste ».
L’exception Wii U
Certes, la franchise Yakuza a fait une apparition sur Wii U, et donc une console Nintendo, au travers d’une compilation des deux premiers volets. Mais les ventes se sont révélées tellement confidentielles que les autres épisodes n’ont pas été portés sur cette machine.
Aujourd’hui, s’il reconnaît avoir volontairement ciblé un public bien précis (l’homme japonais), M. Yakuza s’autorise à brasser plus large pour le futur de la franchise en y introduisant « des systèmes inédits et plus modernes ». Gare à l’indigestion tout de même, cinq titres (dont deux remakes) étant sortis depuis 2014.