Wimbledon refuse l’invitation à Loïs Boisson, comme à Caroline Garcia : une désillusion française

Loïs Boisson ne participera pas à l’édition 2024 de Wimbledon, le tournoi britannique ayant choisi de ne pas lui attribuer de wild-card. Une déception qui rappelle l’absence d’invitation également subie par Caroline Garcia cette année.

Des Françaises privées d’invitation à Wimbledon

Le couperet est tombé, et il n’a pas épargné les espoirs tricolores. Ni Loïs Boisson, révélation du dernier Roland-Garros, ni sa compatriote Caroline Garcia — sur le point de tirer sa révérence — n’ont reçu de « wild card » pour intégrer directement le tableau final du prochain Wimbledon, prévu du 30 juin au 13 juillet, comme l’a officialisé ce mercredi le prestigieux All England Lawn Tennis Club (AELTC).

Les deux joueuses françaises devront donc passer par l’éprouvante case des qualifications pour espérer rejoindre l’élite mondiale sur le gazon londonien.

Une stratégie très britannique pour les invitations

Du côté des organisateurs, la décision ne laisse guère de place au doute : sur huit invitations disponibles pour le tableau féminin, sept ont été attribuées à des joueuses britanniques.

Seule exception notable, l’ancienne numéro 2 mondiale Petra Kvitova, aujourd’hui retombée à la 572e place mais double vainqueure du tournoi (2011 et 2014), profite de la seule « wild card » accordée à une étrangère. Cette préférence nationale peut surprendre, mais elle illustre une tendance souvent observée lors des grands événements du circuit.

L’espoir malgré tout pour Boisson et Garcia

La déception est palpable chez les Françaises. À seulement 22 ans, Loïs Boisson (67e mondiale) avait créé la sensation en atteignant la demi-finale à Paris alors qu’elle figurait encore hors du top 300 quelques semaines plus tôt. Signe d’une détermination intacte, elle apparaissait récemment sur une vidéo s’entraînant sur gazon, une surface qu’elle apprivoise avec curiosité.

Quant à Caroline Garcia, qui vit ses dernières semaines sur le circuit WTA — elle l’avait laissé entendre en mai lors d’une conférence de presse parisienne : « J’aimerais bien jouer Wimbledon… Vu que mon classement a un petit peu baissé, on verra si j’ai une invitation ou pas ». Classée aujourd’hui 162e mondiale, elle devra donc faire ses preuves dans un tableau qualificatif où rien n’est jamais acquis.

L’enjeu des qualifications avant la dernière ligne droite

Dans ce contexte, plusieurs éléments rendent l’accès au tournoi principal particulièrement ardu :

• Les places sont limitées : seules 128 joueuses intègrent le tableau final.
• L’expérience sur gazon reste marginale chez ces deux joueuses françaises.

Pour les suiveurs et passionnés, il faudra désormais surveiller de près leurs parcours respectifs durant ces tours préliminaires où chaque match comptera double. Reste à savoir si cette déception se transformera en moteur ou marquera un tournant dans leur saison estivale.