Visés par la répression des fraudes les influenceurs Castronovo et Simon Castaldi obligés d’épingler ce fait sur leur réseaux sociaux
Suite à la loi transpartisane votée il y a peu afin de réguler le secteur critiqué des influenceurs, Illan Castronovo et Simon Castaldi sont les premiers à subir les nouvelles règles.
Je ne suis pas un “influvoleur”
La loi visant à encadrer l’influence commerciale et à lutter contre les dérives des influenceurs sur les réseaux sociaux a été votée par l’Assemblée nationale (elle devrait être validée au Sénat). Entre-temps, les influenceurs Illan Castronovo et Simon Castaldi ont été punis par la répression des fraudes (DGCCRF).
Ils doivent afficher un message sur les réseaux sociaux pendant 30 jours
Durant 30 jours, Illan Castronovo et Simon Castaldi vont devoir afficher sur leur page Instagram (et autres supports sociaux) un message rédigé par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Cette sanction arrive en raison de ‘pratiques commerciales trompeuses’.
J’ai fait trois erreurs que je reconnais et que j’assume
Dans une story, Illan Castronovo reconnait avoir fait 3 erreurs : “J’ai fait trois erreurs que je reconnais et que j’assume. Je n’ai pas eu d’amende. Par contre, j’ai eu un rappel. Je trouve ça très bien qu’on soit encadrés, et si j’avais été encadré plus tôt, je n’aurais peut-être pas commis ces erreurs“, avoue intelligemment Illan Castronovo qui ajoute ‘ne pas être un “influvoleur“‘.
Sur la page Instagram du jeune homme, la DGCCRF a écrit : “Les agents @dgccrf_off du Service National des Enquêtes ont initié une injonction administrative à l’encontre de Illan CASTRONOVO. Sur son compte Instagram illancto et sur ses chaînes Telegram, celui-ci :
• affirme d’un service de conseil en paris sportifs qu’il augmente les chances de gagner aux jeux d’argent et de hasard
• donne l’impression qu’un service de reversement en argent d’une partie du solde du Compte Personnel de Formation en contrepartie d’une simple inscription à une formation est licite alors qu’il ne l’est pas
• n’indique pas l’intention commerciale de ses publications à visée publicitaire. Ce sont des pratiques commerciales trompeuses au sens du code de la consommation. Plus d’informations sur www.economie.gouv.fr/dgccrf/sanctions”.