Venezuela : l’opposition veut un référendum anti-Maduro
Vendredi, l'opposition vénézuélienne a affirmé détenir suffisamment de signatures pour demander l'organisation d'un référendum contre son président.
Frappé de plein fouet par une grave crise économique liée aux prix extrêmement faible du pétrole (le Venezuela est un grand pays producteur), le pays est chauffé à blanc. Le principal parti d’opposition, largement appuyé et financé par les Etats-Unis, a déclaré vendredi avoir recueilli suffisamment de votes pour demander au Conseil National Electoral l’organisation d’un référendum anti-Maduro.
Plus de 400.000 signatures pour demander un référendum
La première étape pour l’organisation d’un référendum visant à destituer le président au pouvoir et largement élu passait par la collecte minimal de 200.000 signatures de citoyens inscrits sur les listes électorales. 409.313 signatures ont été enregistrée sur les 1.300.000 de vénézuéliens appelés à se prononcer entre lundi et vendredi dans tout le pays.
La prochaine étape du processus revient au Conseil National Electoral (CNE) qui devra décider ou non si un tel référendum peut être convoqué. Le CNE a jusqu’au 26 juillet pour rendre sa décision.
Un pays chauffé à blanc et déstabilisé par les USA
L’économie du Venezuela s’est totalement effondrée avec la chute du prix du pétrole. Malgré les problèmes liés à cette profonde crise, nombreux sont les vénézuéliens à continuer de soutenir leur président qui, par ailleurs, a toujours le soutien de l’armée.
Les Etats-Unis, qui tentent de renverser le pouvoir en place depuis des années via des opérations de financement des groupes d’opposition, l’achat de médias et de journaux et autres activités plus ou moins secrète, pourrait voir enfin leurs efforts se concrétiser et voir presque toute l’Amérique du Sud avoir des gouvernement qui leur sont favorable après le renversement de la présidente argentine et le coup d’Etat réalisé au Brésil. L’Amérique du sud pourrait ainsi, bientôt redevenir le jardin privé des USA lorsque le sort du chef d’Etat bolivien et équatorien aura, lui-aussi été réglé.