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Vendre ses pièces d’or : nos conseils pour limiter la facture fiscale

Économie > Fisc > Collection > Numismatique
Par Morgan Fromentin,  publié le 4 septembre 2025 à 15h00.
Économie
Macro photo d une pièce de monnaie en gros plan

Image d'illustration. Macro photo d une pièce de monnaie en gros planADN

La vente de pièces d’or est soumise à une fiscalité spécifique en France. Pour limiter la note au fisc, il existe des règles et astuces à connaître, permettant d’optimiser la taxation sur ce type de transactions précieuses.

Tl;dr

  • Deux régimes fiscaux pour la vente d’or existent.
  • Justificatifs indispensables pour l’exonération des plus-values.
  • Formulaire spécifique requis lors du choix du régime avantageux.

Vendre ses pièces d’or : quels impôts prévoir ?

Avant de songer à céder ses pièces d’or, il faut savoir que leur vente ne se résume pas à une simple transaction. En réalité, une fiscalité spécifique s’applique, souvent méconnue des particuliers. Selon le type de pièces — qu’il s’agisse de Napoléons, de francs anciens ou d’autres valeurs numismatiques — deux régimes fiscaux sont envisageables, chacun comportant ses avantages et ses écueils.

Deux régimes, deux logiques fiscales

Le premier mécanisme repose sur ce que l’on nomme la taxe forfaitaire sur les métaux précieux. Elle s’élève à 11 %, auxquels viennent s’ajouter la CRDS (0,5 %), soit un total de 11,5 %. Ici, peu importe si vous réalisez ou non une plus-value : c’est le montant total encaissé qui sert de base à la taxation, celle-ci étant directement prélevée par l’établissement financier lors de la transaction.

Pour ceux qui souhaitent optimiser leur fiscalité, un second régime est accessible : le régime des plus-values sur biens meubles. Cette alternative cible uniquement le bénéfice réalisé entre le prix d’achat et celui de revente. Le taux global atteint alors 36,2 % (19 % d’impôt auxquels s’ajoutent 17,2 % de prélèvements sociaux), mais son attrait réside dans son mode de calcul et les possibilités d’abattement. À partir de la troisième année de détention des pièces, un allègement annuel de 5 % s’applique ; au terme de 22 ans, une exonération totale est accordée.

L’exonération n’est jamais automatique

Cependant, il serait illusoire de croire que ce régime avantageux s’active sans formalités. L’administration exige la présentation rigoureuse des justificatifs du prix et de la date d’acquisition. Faute de ces éléments probants — facture, attestation nominative ou sachet scellé non ouvert fourni par le vendeur initial — l’accès à l’abattement devient impossible. Cela représente un vrai défi pour les détenteurs de pièces anciennes ou acquises anonymement.

Pour éviter les mauvaises surprises lors d’une future revente, il est donc recommandé :

  • D’obtenir dès l’achat un duplicata certifié et scellé avec les pièces.
  • De conserver tout document prouvant origine et valeur d’acquisition.

Démarches pratiques et obligations déclaratives

Enfin, ceux qui optent pour le régime des plus-values devront remplir un formulaire spécifique : l’imprimé 2092. Ce document administratif doit impérativement être remis à l’établissement chargé de la vente, assorti du règlement fiscal correspondant. Attention : cette démarche doit être réalisée dans le mois suivant la cession.

Face à ces règles complexes et changeantes, la vigilance reste donc indispensable pour sécuriser la revente de ses précieuses pièces tout en maîtrisant sa charge fiscale.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Vendre ses pièces d’or : quels impôts prévoir ?
  • Deux régimes, deux logiques fiscales
  • L’exonération n’est jamais automatique
  • Démarches pratiques et obligations déclaratives
En savoir plus
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