Vaucluse : une mère condamnée à 10 mois avec sursis pour agression sexuelle sur son fils de 10 ans
Lundi, le tribunal correctionnel d'Avignon, dans le Vaucluse, a condamné une femme de 49 ans à 10 mois de prison avec sursis pour agression sexuelle sur son fils de 10 ans. L'enfant aurait depuis changé de comportement selon sa famille d'accueil.
Lundi, une femme de 49 ans comparaissait devant le tribunal correctionnel d’Avignon (Vaucluse) pour “agression sexuelle incestueuse sur mineur de 15 ans par ascendant”. Il lui était ainsi reproché d’avoir abusé de son fils de 10 ans, rapporte Le Dauphiné Libéré. Il est précisé que l’enfant était déjà placé dans une famille d’accueil. Les faits se sont produits en février dernier, alors qu’il rendait visite à sa mère.
Un enfant de 10 ans rend visite à sa mère, elle aurait tenté de l’initier au sexe
La mère du garçonnet aurait estimé que ce dernier avait atteint l’âge de comprendre des choses dans le domaine du sexe. Elle aurait alors cherché, nous dit-on, à l’initier à la chose via des attouchements et en lui montrant des photos d’elle et de son compagnon dénudés. L’enfant avait ensuite rapporté à l’assistante maternelle l’attitude de sa mère lors de cette visite, avant que la police de Cavaillon n’en soit elle aussi prévenue.
Le comportement du garçon aurait changé selon sa famille d’accueil
La famille d’accueil de l’enfant assure que depuis, le comportement de ce dernier n’est plus le même. Il souffre désormais d’énurésie, soit le nom savant pour désigner le fait d’uriner dans son sommeil. À la barre, la prévenue, sous curatelle renforcée, a nié les faits. Une expertise psychiatrique a d’ailleurs révélé un manque d’empathie chez la quadragénaire ainsi qu’un sentiment de colère envers son fils. Le procureur de la République, qui a parlé de faits “quasiment impossibles à reconnaître pour une mère”, a requis des peines comprises entre 8 et 10 mois de prison avec sursis. L’avocate de l’accusée, avançant qu’il n’existe ni preuve ni antécédent, a quant à elle plaidé la relaxe. Au final, la prévenue a été condamnée à 10 mois d’emprisonnement avec sursis, une peine assortie de l’obligation d’indemniser son fils à hauteur de 1 500 euros pour le préjudice moral subi.