Var : un gendarme se suicide avec son arme de service
Dimanche, un gendarme du PSIG de La Valette-du-Var s'est donné la mort avec son arme de service. Aucune lettre n'aurait été laissée pour expliquer les raisons de son geste.
Il s’agirait du 28e drame du genre observé depuis le début de l’année dans l’armée. Dimanche après-midi à La Valette-du-Var (Var), un gendarme à l’âge non précisé s’est donné la mort à son domicile en se servant de son arme de service. Patrice H. appartenait au peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG) local.
C’est L’Essor de la Gendarmerie Nationale, une revue indépendante de la hiérarchie souligne 20 Minutes, qui a révélé l’information. Le corps sans vie du militaire a été découvert par des camarades de son unité.
Suicide d’un gendarme dans le Var : le 28e depuis le début de l’année
Bernard Marchal, procureur de la République de Toulon, s’est rendu sur place. Sa communication s’est limitée à l’annonce des principaux faits, possiblement car l’enquête ayant été ouverte pour faire toute la lumière sur ce drame n’en est encore qu’à ses débuts.
Des investigations, nous dit-on, conduites par la section de recherches de Marseille et la brigade de recherches de Toulon.
Pas de lettre laissée par la victime
On nous indique qu’aucune lettre n’a été laissée par le gendarme pour expliquer les raisons de son geste.
Le mois dernier, un major de la direction générale de la gendarmerie à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, s’était suicidé à l’aide de son arme de service. Avait alors été retrouvée une missive dans laquelle le militaire mettait en cause son supérieur hiérarchique.