Valls, “présidentiable” PS ayant “le plus de possibilités” aux yeux de Cambadélis
Le premier secrétaire du Parti socialiste Jean-Christophe Cambadélis a déclaré lundi que Manuel Valls lui apparaît comme le "principal" présidentiable du PS, ajoutant qu'il est le candidat potentiel aux "plus de possibilités" à l'heure actuelle.
Si, il y a quelques semaines de cela et dans le cadre de la primaire de la gauche, Jean-Christophe Cambadélis avait déclaré ne pas envisager un autre scénario que celui d’un François Hollande candidat, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS) a reconnu lundi un rival de choix pour l’actuel chef de l’État.
Sur France Inter, M. Cambadélis a ainsi désigné le Premier ministre Manuel Valls comme un possible composante de la présidentielle de 2017 : “Il y a beaucoup de personnalités, pas énormément, mais il y a quatre ou cinq personnalités qui peuvent se présenter. La principale vous le savez bien, c’est Manuel Valls”.
Présidentielle 2017 : Cambadélis évoque mais ne confirme pas Valls
Le premier secrétaire n’appuie cependant pas plus que cela l’hypothèse de cette candidature, étant donné que “pour l’instant nous ne savons pas pas si le président de la République se présentera ou pas”. Et de reconnaître toutefois que Manuel Valls apparaît comme le plus armé à ses yeux pour peser sensiblement sur le scrutin de l’an prochain :
“Il est Premier ministre et c’est l’un de nos présidentiables. C’est celui sûrement qui a aujourd’hui le plus de possibilités. Mais il y a d’autres candidats possibles”. Pour Jean-Christophe Cambadélis, tout dépendra de ce que choisira de faire François Hollande : “Tout le monde sait, au fond, que c’est le président de la République qui décidera s’il se présente ou s’il ne se présente pas”.
Confidences : Hollande “ne s’est pas facilité la tâche”
Relancé sur le livre de confidences Un président ne devrait pas dire ça…, le premier secrétaire du PS a affirmé que si François Hollande “ne s’est pas facilité le travail”, il n’en demeure pas moins que “c’est à lui de prendre la décision” d’une candidature ou non à la primaire ou à la présidentielle.
Jean-Christophe Cambadélis n’a enfin pas écarté la probabilité d’un score particulièrement faible pour son parti en 2017 : “Il y a un risque que nous soyons très bas aux élections présidentielles parce que nous n’avons pas surmonté nos propres difficultés à présenter un candidat de rassemblement“.