Val-d’Oise : verbalisé lors d’un contrôle de confinement pour être allé acheter une baguette de pain
Vendredi après-midi à Parmain, dans le Val-d'Oise, un habitant de la commune a été verbalisé lors d'un contrôle de confinement alors qu'il avait une attestation de déplacement sur lui. Les gendarmes ont ainsi estimé qu'acheter une baguette de pain n'était pas urgent.
Vendredi après-midi à Parmain, dans le Val-d’Oise, un habitant de la commune a quitté son domicile pour aller acheter une baguette de pain. Le Parisien rapporte qu’il était peu avant 16h30 quand cet homme a rempli une attestation de déplacement dérogatoire avant de monter sur son vélo et de se mettre en route. Il raconte la suite : “Je suis tombé nez à nez avec les gendarmes qui contrôlaient près de la salle Jean-Sarment. Je leur ai dit que j’avais une attestation, ils m’ont dit de venir la leur montrer.”
Confinement : acheter une baguette de pain n’est pas un “motif d’urgence”
“J’avais coché la deuxième case du formulaire : déplacement pour effectuer des achats”, précise cet homme. Quand l’un des gendarmes lui a demandé quelle allait être son action, l’habitant a répondu qu’il était parti pour aller acheter du pain. C’est là qu’il s’est vu dire qu’il ne s’agissait pas là “d’un motif d’urgence”. Et l’homme d’avoir donc été verbalisé à hauteur de 135 euros.
Un habitant coléreux d’avoir d’abord été autorisé, puis défendu
En plusieurs fois, le contrevenant a tenté de contacter de nouveau la gendarmerie pour mettre les choses au clair : “On m’a d’abord bien répondu que j’avais le droit d’aller acheter du pain. Puis quand j’ai raconté ce qui m’était arrivé on m’a dit que c’était peut-être dû au nouvel arrêté relatif à la circulation à bicyclette… C’est incroyable !” Et d’être reparti dimanche à à la boulangerie, toujours à vélo et muni d’une nouvelle attestation. La gendarmerie reconnaît de son côté que “ce n’est pas toujours facile de déterminer quels sont les déplacements inévitables ou non”.