Val-d’Oise : la police abbatu un forcené retranché
Jeudi soir dans le Val-d'Oise, les forces de l'ordre ont abattu un forcené de 32 ans après que celui-ci ait grièvement blessé un policier.
D’après un témoin, un homme âgé de 32 ans aurait “pété les plombs [jeudi] en début d’après-midi” dans un quartier de Cergy-le-Haut (Val-d’Oise). Le forcené, connu pour ses troubles psychologiques, s’en serait ainsi pris, à l’aide d’une arme branche, au passager d’un bus qui venait d’en sortir.
La cible de cet homme aurait ensuite réussi à désarmer son assaillant, avant que celui-ci ne s’enfuie dans un immeuble environnant situé en face d’une école primaire. Le forcené gagne alors son appartement pour s’y retrancher. Nos confrères du Parisien rapportent qu’il serait ensuite passé par une corniche pour faire les quelque quinze mètres qui le séparaient d’un autre appartement.
Forcené abattu dans le Val-d’Oise : l’homme était atteint de troubles psychologiques
L’homme aurait alors attaqué les habitants du domicile et jeté plusieurs des meubles présents par la fenêtre. C’est à ce moment que les forces de l’ordre de Cergy interviennent sur les lieux pour tenter de maîtriser le forcené. Lorsqu’ils pénètrent dans l’appartement, l’assaillant blesse grièvement un policier au bras. Les autorités font ensuite usage d’un Taser sur le forcené, sans succès, avant de tirer plusieurs coups de feu en sa direction. L’homme succombera à ses blessures quelques minutes plus tard.
Le policier blessé hors de danger
Le policier blessé a été conduit à l’hôpital de Pontoise où il a pu être traité. Et si son pronostic vital a pu, un temps durant, être engagé, ses jours ne sont désormais plus en danger. Il est à souligner que le dispositif policier établi devant l’immeuble pour permettre la maîtrise du forcené était encore présent jeudi soir à 22h00. Le procureur de la République s’est rendu sur place afin de prendre connaissance sur le terrain des premières constatations. L’enquête ayant été ouverte suite à ces faits a quant à elle été confiée à la police judiciaire ainsi qu’à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).