Val-d’Oise : admise dans un centre de rééducation, un patient l’y aurait violée
Une femme de 32 ans admise en début d'année dans un centre de rééducation du Val-d'Oise y a été violée dans la nuit du 5 au 6 juin derniers. L'auteur présumé des faits, un homme de 30 ans, a depuis été interpellé et écroué.
Les faits se sont produits dans la nuit du mercredi 5 au jeudi 6 juin derniers à Bouffemont, dans le Val-d’Oise. Une femme âgée de 32 ans qui avait été admise dans un centre de rééducation de la commune en début d’année y a ainsi été victime d’un viol. La Gazette du Val d’Oise rappelle que la trentenaire était entrée dans ce centre médical suite à un accident de moto en janvier dernier. Après avoir été longtemps alitée, elle avait fini par retrouver l’usage de ses jambes au terme de plusieurs semaines de travail et de soins, nous dit-on.
La patiente d’un centre violée peu avant sa sortie
Il était prévu que cette femme sorte de cet établissement au début du mois de juin pour retrouver son époux dans les Hauts-de-Seine. Les médecins estimaient ainsi que cette patiente, qui continuait de se déplacer en fauteuil roulant, était disposée à poursuivre sa rééducation à l’extérieur. Mais cette nuit du 5 au 6 juin, un patient du même service et se déplaçant lui aussi en chaise roulante se serait introduit dans sa chambre et aurait attrapé la femme par le cou avant de la violer. La victime, aux supplications non entendues, est restée un petit moment en état de choc sans donner l’alerte. Cette dernière a finalement été donnée le lendemain par le médecin de la patiente et la psychologue.
Une plainte déposée, la direction reste silencieuse
La victime a été examinée et des traces de coups et de morsures ont été relevées sur son corps. Une plainte a été déposée à la gendarmerie et l’auteur présumé des violences a été interpellé et placé en garde à vue. Ensuite déféré devant un magistrat du parquet de Pontoise, cet homme de 30 ans faisant désormais l’objet d’une instruction pour viol et agression a été placé en détention provisoire. De son côté, la direction du centre ne souhaite pas s’exprimer sur ce dossier, un mutisme dénoncé par la victime.