Val-d’Oise : 18 mois avec sursis après avoir brisé un bras de sa conjointe pour un SMS envoyé à un ami
Lundi après-midi, le tribunal correctionnel de Pontoise a condamné un homme de 35 ans à 18 mois de prison avec sursis pour avoir brisé un bras de sa conjointe. Il n'aurait pas supporté que celle-ci envoie un SMS à un ami.
Les faits, rapportés par Le Parisien, remontent au samedi 14 décembre dernier. À Ermont, dans le Val-d’Oise, un homme en proie à une crise de jalousie n’acceptait pas que sa conjointe ait envoyé un SMS à un ami. Aux alentours de 21h00, la jeune femme était partie se coucher alors que son compagnon était resté éveillé pour boire. L’homme avait ensuite soudainement réveillé sa conjointe et, a déclaré l’avocate de cette dernière, lui avait brisé le bras gauche “comme une allumette”.
“Très jaloux”, il lui brise le bras gauche : une longue rééducation pour la victime
Transportée à l’hôpital pour une fracture ouverte, la victime y est restée quatre jours. Lundi, au tribunal correctionnel de Pontoise, elle a expliqué qu’il lui faudra encore du temps pour se remettre physiquement de cette agression : “J’ai été opérée. J’ai encore trois mois de rééducation, minimum. Il était très jaloux”. Il conviendra d’attendre que la blessure se consolide pour établir le préjudice subi.
Le prévenu était déjà connu de la justice
Le procureur a fait savoir que lors des faits, le prévenu, aujourd’hui âgé de 35 ans, avait 1,6 gramme d’alcool par litre de sang. Le trentenaire se serait livré à des “violences sans limite” méritant, selon le parquet, deux ans d’emprisonnement dont un ferme assortis d’un mandat de dépôt. Il a été rappelé que l’accusé avait déjà été condamné à deux mois ferme dans une affaire de faux. Dans ce nouveau dossier, il a écopé de 18 mois de prison avec sursis, une peine assortie d’une mise à l’épreuve de deux ans et d’une obligation de soins. Il devra également ne plus observer de contact avec son ex-conjointe et la dédommager une fois l’expertise réalisée.