Val-de-Marne : une mise à pied pour le chauffeur de bus qui avait giflé un collégien
Le chauffeur de bus qui, le 13 septembre dernier à Arcueil, avait giflé un collégien, a écopé d'un jour de mise à pied. La RATP a indiqué que la sanction délivrée avait pris en compte le "contexte" et les excuses formulées par le conducteur.
Les faits s’étaient déroulés le 13 septembre dernier à la mi-journée à Arcueil, dans le Val-de-Marne. Un chauffeur de bus était sorti de son poids lourd pour aller gifler un collégien qui venait visiblement de lui manquer de respect. Juste avant, le conducteur l’avait rappelé à l’ordre après que l’adolescent eut traversé juste devant lui.
On apprend aujourd’hui qu’après être passé, mercredi, devant le conseil de discipline de son entreprise, le chauffeur a finalement écopé d’un jour de mise à pied. Auprès du Parisien, la RATP a souligné que “l’échelle de la sanction [prend] en compte le contexte” et le fait que le chauffeur avait “formulé des regrets”.
Gifle à un collégien ; le chauffeur de bus soutenu par 300.000 signatures
“On se félicite que ce ne soit pas allé jusqu’à la révocation”, a pour sa part déclaré le délégué du département bus chez SUD RATP. Suite à la diffusion de la vidéo de la gifle et à la médiatisation des faits, une pétition de soutien au chauffeur de bus avait été lancée. Et d’avoir été signée par plus de 300.000 noms.
Le texte prêtait les propos suivants au collégien ayant insulté le conducteur : “ferme ta gu..le et conduit ton bus”. Le chauffeur de bus y était présenté par ses collègues comme quelqu’un étant “reconnu pour sa gentillesse, son calme olympien et sa patience”, et qu’il avait “tout d’abord interpellé le collégien, lui faisant une remontrance comme n’importe quel parent l’aurait fait”.
Valérie Pécresse avait appelé à “l’indulgence du conseil de discipline”
Parmi les soutiens au conducteur, on comptait Valérie Pécresse. Quatre jours après les faits, la présidente de la région Île-de-France avait ainsi appelé sur son compte Twitter à des sanctions minimes : “J’espère l’indulgence du conseil de discipline pour le chauffeur de bus d’Arcueil victime de provocations et d’insultes. Il n’aurait pas dû lever la main sur le collégien et l’a regretté, mais il a des circonstances atténuantes !”