Val-de-Marne : quatre interpellations pour la découpe d’un mât de vidéosurveillance
Dans la nuit de jeudi à vendredi à Créteil, dans le Val-de-Marne, quatre hommes ont été interpellés après avoir découpé un mât de vidéosurveillance tout juste installé. Un suspect reste en fuite.
Les faits ont été observés dans la nuit du jeudi 27 au vendredi 28 février à Créteil, dans le Val-de-Marne. Le Parisien relate qu’il était 2h15 et cinq hommes cagoulés et gantés étaient en train de discuter entre eux. Puis, l’un de ces individus s’est saisi d’une disqueuse et s’est attaqué, non sans mal, à un mât de vidéo surveillance qui venait tout juste d’être installé. Un camarade l’aidait à tenir le mât et les trois autres, dont le pilote d’un scooter, faisaient le guet.
Ils découpent un mât de vidéosurveillance, un policier donne l’alerte
Un policier du commissariat de la commune a pu assister à la scène en direct, la caméra malmenée ayant quant même pu la filmer. Plusieurs équipages de la Brigade anti-criminalité (BAC) se sont immédiatement rendues sur place et les cinq suspects ont tenté de trouver refuge dans la galerie du Palais. Quatre d’entre eux, incluant un mineur, ont été appréhendés et placés en garde à vue pour « dégradation de bien public ». L’un des mis en cause, touché à l’arcade sourcilière, est également poursuivi pour s’être rebellé lors de son interpellation.
Le suspect en fuite avait déjà voulu incendier un camion en panne
Les cinq suspects pourraient être les membres du point de deal dit du « Petit chou ». Selon un riverain, celui ayant échappé aux autorités ne serait pas le moins doué de la bande pour faire des siennes : « C’est le pire de tous celui-là. C’est un fou furieux. Il y a trois jours, il voulait incendier un camion en panne qui était garé devant le point de deal. Heureusement un gars de la galerie du Palais est venu le voir pour lui dire qu’il connaissait le conducteur. » Une plainte a été déposée au commissariat, et le replacement du mât de vidéosurveillance coûterait plus ou moins 35 000 euros. Des faits similaires avaient eu lieu en juillet dernier du côté du quartier des Bleuets.