Val-de-Marne : lors d’une intervention, un policier touché à l’œil par un tir de mortier d’artifice
Dans la nuit de lundi à mardi à L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne, une intervention policière s'est achevée par un tir de mortifier d'artifice qu'un fonctionnaire a reçu au niveau d'un œil. La victime, depuis opérée, conservera l'usage de cet organe.
Des mortiers d’artifice ont été tirés dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 juin à Villiers-sur-Marne, dans le Val-de-Marne. Une nouvelle salve qui n’a toutefois pas fait le moindre blessé. Et alors que le même type d’agression a été observé dans la commune de L’Haÿ-les-Roses, dans le même département, le bilan a été différent. Tout semblait parti d’une présence remarquée par les policiers de la brigade territoriale de contact (BTC) : celle du pilote d’une moto-cross de couleur verte.
Des policiers étaient partis à la rechercher d’une moto-cross verte
Cité par Le Parisien, un policier témoigne d’incessantes sollicitations pour des rodéos urbains : “Nous n’arrêtons pas de recevoir des coups de fil de riverains excédés”. Et d’ajouter : “Nous devons nous rendre sur place mais nous ne pouvons pas chasser les pilotes pour éviter tout risque d’accident”. Il était aux alentours de 22h00, lundi soir, quand les fonctionnaires de la BTC sont partis, à pied, à la recherche de la moto-cross verte. Quand celle-ci a possiblement été retrouvée, une trentaine de jeunes se trouvaient autour, rendant toute intervention policière compliquée. Des renforts ont donc été demandés.
Le policier conservera son œil
Sept équipages ont rejoint les policiers déjà sur place. Après vérifications, il est apparu que la moto-cross retrouvée n’était pas celle qui était recherchée. Alors que les forces de l’ordre s’apprêtaient à repartir, l’un des agents a reçu un tir de mortier d’artifice au visage. Blessé à l’œil, le policier ne voyait plus rien. Conduit en urgence à l’hôpital Cochin à Paris (XIVe) et après la pose de sept points de suture, il conservera finalement l’usage de son œil, la paupière ayant ainsi encaissé le choc. Le commissariat de L’Haÿ-les-Roses a été chargé de l’enquête, ouverte pour “violence avec arme par destination sur personne dépositaire de l’autorité publique”. Aux dernières nouvelles, aucune interpellation n’a été opérée dans ce cadre.