Union européenne : la pollution aux particules fines a provoqué les décès prématurés de 238.000 personnes
En 2020, la pollution aux particules fines a provoqué les décès prématurés de 238.000 personnes annonce AEE (l'Agence européenne de l'environnement). Tous les détails dans notre article.
Un million de décès en 1990
Les particules fines sont une catégorie de particules en suspension dans l’air ambiant, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns elles s’infiltrent en profondeur dans les voies respiratoires. Elles naissent par le biais d’éruptions volcaniques, des rejets de l’industrie (fumées et poussières), des modes de chauffage comme le charbon ou le bois, de l’agriculture intensive ou des différents moyens de transport.
L’union européenne est en bonne voie
Dans son rapport, l’Agence européenne de l’environnement indique qu’en 2020, 238.000 personnes sont décédées prématurément à cause de la pollution aux particules fines : “L’exposition à des concentrations de particules fines supérieures aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé a entraîné 238.000 décès prématurés, ce chiffre est en hausse sur un an du fait du Covid“. En effet, la pandémie a frappé plus durement les personnes présentant des comorbidités liées à lapollution de l’air (diabète de type, maladies pulmonaires ou cancers).
En 2019, les particules fines avaient tué 231.000 Européens
L’étude explique néanmoins que si l’on compare 2020 à 2019, le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique est en hausse pour les (particules fines) PM2, 5 mais a diminué pour (le dioxyde d’azote) NO2 et (l’ozone) O3.
En 2019, les particules fines avaient tué 231.000 Européens
L’union européenne est en bonne voie pour atteindre son objectif de réduction de plus de 50% des décès prématurés en 2030 par rapport à 2005. Rappelons que les particules fines tuaient près d’un million de personnes au début des années 1990 et plus de 430.000 en 2005.
Récemment, une étude de “The Lancet”, signalait qu’une mort prématurée sur six dans le monde était liée à la pollution. En 2019, 6,7 millions des morts prématurées étaient attribuées à la pollution de l’air, 1,4 million à la pollution de l’eau, 900.000 au saturnisme.