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Une mutation génétique permettrait à certains de rester en forme avec seulement 4 heures de sommeil

Santé > Sommeil > Génétique
Par Jérôme Nelra,  publié le 30 mai 2025 à 12h00.
Santé
Image d'illustration. Lumière du matin sur visage paisible

Image d'illustration. Lumière du matin sur visage paisibleADN

Des chercheurs ont identifié un gène spécifique chez certaines personnes, leur permettant de fonctionner normalement avec seulement quatre heures de sommeil par nuit, sans ressentir les effets négatifs habituellement associés au manque de repos.

Tl;dr

  • Une mutation génétique SIK3 liée au sommeil court naturel.
  • Les « short sleepers » dorment 4 à 6 h sans effet néfaste.
  • La plupart des adultes ont besoin de 7-9 h par nuit.

Un nouveau gène identifié chez les « natural short sleepers »

Faut-il vraiment dormir huit heures par nuit pour être en forme ? La question divise, d’autant qu’une poignée d’individus, surnommés natural short sleepers (NSS), semblent défier la règle.

Ces personnes fonctionnent parfaitement avec à peine quatre à six heures de repos nocturne, échappant aux effets secondaires habituels du manque de sommeil. Récemment, une étude publiée dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences a levé le voile sur un élément clé : une mutation du gène SIK3, baptisée « hSIK3-N783Y ».

Mutation génétique et expériences chez la souris

Le point de départ ? Une femme de 70 ans, décrite comme présentant un « trait de sommeil court naturel ». L’analyse de son ADN a révélé cette fameuse mutation SIK3. Pour confirmer le lien avec le sommeil court, les chercheurs ont introduit cette mutation chez des souris. Résultat : ces rongeurs dormaient en moyenne trente minutes de moins que leurs congénères sans mutation et récupéraient moins longtemps après une privation de sommeil. D’après l’équipe scientifique, cela souligne clairement le rôle causal du gène SIK3 dans la régulation du temps de repos.

Qui sont vraiment les « natural short sleepers » ?

On estime que seuls 1 à 3 % de la population seraient concernés par ce phénomène héréditaire rare, qualifié parfois de « familial ». Contrairement au reste d’entre nous, ces individus se sentent tout à fait reposés malgré des nuits courtes : aucune fatigue chronique ni troubles notables ne viennent entacher leur quotidien.

Selon les chercheurs, ils n’éprouvent pas le besoin d’allonger leur temps sous la couette et ne subissent aucune conséquence délétère sur leur santé.

Le sommeil, un besoin très individuel

La grande majorité des adultes doit pourtant compter sur sept à neuf heures par nuit pour garantir sa santé physique et mentale. Faute de quoi, le déficit chronique expose à une série d’effets délétères :

  • Baisse des capacités cognitives
  • Irritabilité accrue et risque d’accidents
  • Fatigue persistante et troubles de concentration

Selon la neuroscientifique Dr. Caroline Leaf, dormir seulement quatre heures « ne laisse pas au corps suffisamment de temps pour accomplir plusieurs cycles complets ; cela provoque des troubles cognitifs et physiques notables ». À long terme, les dangers vont jusqu’à affecter la santé mentale et sociale.

En somme : si quelques privilégiés tirent leur épingle du jeu grâce à une mutation génétique rare, pour l’immense majorité il n’existe pas d’alternative durable à un vrai sommeil réparateur.

Le Récap
  • Tl;dr
  • Un nouveau gène identifié chez les « natural short sleepers »
  • Mutation génétique et expériences chez la souris
  • Qui sont vraiment les « natural short sleepers » ?
  • Le sommeil, un besoin très individuel
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