Une étude révèle que la mangue contribue à la baisse de la glycémie et offre des bienfaits surprenants

Image d'illustration. Gros plan d'une mangue découpée.ADN
Une récente étude met en lumière les vertus insoupçonnées de la mangue : ce fruit exotique contribuerait à faire baisser le taux de sucre dans le sang, offrant ainsi des bénéfices surprenants pour la gestion de la glycémie.
Tl;dr
- La mangue améliore la régulation du sucre sanguin.
- Manger une mangue réduit la masse grasse chez les prédiabétiques.
- Le contexte nutritionnel prime sur le simple taux de sucre.
Des bénéfices inattendus pour les prédiabétiques
Jusqu’ici, on aurait pu croire que la teneur élevée en sucres des mangues les rendait peu recommandables pour ceux à risque de diabète. Pourtant, une récente étude menée par l’Université George Mason vient bousculer ces idées reçues. Pendant six mois, des chercheurs ont observé deux groupes d’adultes présentant un état de prédiabète : l’un consommait quotidiennement une mangue fraîche, tandis que l’autre optait pour une barre de céréales pauvre en sucre. Les résultats, surprenants au regard des idées reçues, montrent que le groupe « mangue » présente une meilleure régulation de la glycémie ainsi qu’une réduction significative de la masse grasse.
Au-delà du sucre : l’importance du contexte alimentaire
Ce qui frappe dans cette recherche, c’est la remise en question du rôle unique du sucre dans notre alimentation. Les auteurs insistent : tout n’est pas affaire de quantité de sucre. Les sucres naturels présents dans la mangue s’accompagnent d’une combinaison précieuse — fibres, vitamines et micronutriments — qui atténuent leur impact sur le métabolisme. Contrairement aux snacks transformés riches en sucres ajoutés et pauvres en fibres, les fruits entiers favorisent un meilleur contrôle métabolique.
Voici ce que souligne l’étude sur les effets constatés chez les consommateurs réguliers de mangues :
- Régulation plus stable du glucose sanguin ;
- Sensibilité accrue à l’insuline ;
- Diminution notable de la masse grasse corporelle.
Mieux comprendre pour mieux prévenir
À la lumière de ces travaux, un message émerge : il serait trop simpliste d’écarter des aliments comme la mangue uniquement à cause de leur teneur en sucres. Selon Raedeh Basiri, enseignante-chercheuse à l’Université George Mason, il faut accorder davantage d’attention à la façon dont les sucres sont « emballés » dans nos aliments : « L’intégration des fruits entiers tels que la mangue au quotidien pourrait s’avérer particulièrement utile dans une stratégie globale de prévention du diabète ».
Changer le regard sur les fruits sucrés
Cette étude pionnière invite à réviser notre perception des fruits riches en sucres naturels. En mettant l’accent sur le contexte nutritionnel global plutôt que sur le seul taux de sucre, elle ouvre des pistes prometteuses pour soutenir la santé métabolique et limiter le risque de développer un diabète. Inclure judicieusement des aliments tels que la mangue pourrait bien faire partie intégrante d’une alimentation équilibrée… même chez ceux qui surveillent leur glycémie.