Une étude où les volontaires seront payés 16.500 euros pour rester 60 jours dans un lit
Dans le cadre d'une étude menée entre autres par la NASA, des volontaires vont être amenés à rester dans un lit 60 jours durant. Pour cette expérience, ils seront rémunérés 16.500 euros.
Si les médecins ne conseilleront pas de rester des semaines durant dans un lit sauf si l’état de santé du patient requiert une longue période de repos, ici, ne pas se lever va être synonyme d’argent gagné, et pas qu’un peu.
Lundi, une étude sur le repos au lit par gravité artificielle (Artifical Gravity Bed Study, AGBRESA) a été lancée par le centre aérospatial allemand (DLR),en coopération avec l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’agence spatiale américaine NASA. La Voix du Nord précise que l’expérience va prendre place à l’Institut de médecine aérospatiale DLR de Cologne.
Étude sur le repos au lit : 60 jours pour dormir comme un spationaute
Il va être question, au travers de cette étude, de trouver des moyens de réduire au maximum l’atrophie osseuse et musculaire que peuvent connaître les astronautes lors de séjours spatiaux prolongés. Le communiqué de presse fait état de volontaires appelés à se rendre disponibles 89 jours, une période incluant les phases de pré-test et de récupération.
Sur ces 89 jours, 60 jours seront passés sur un lit légèrement incliné pour retrouver les conditions de sommeil des spationautes. Il est souligné que l’ensemble des expériences, repas, toilettes et loisirs auront lieu dans les lits d’Envihab lors de la phase de repos.
24 volontaires déjà trouvés
Seront notamment testées la fonction cardiovasculaire, l’équilibre, la force musculaire et les fonctions cognitives des volontaires. Il sera également question pour ces derniers de biopsies des tissus musculaires, de microdialyse, d’une mesure de l’activité musculaire électrique et ou encore de prélèvements sanguins réguliers.
Si 24 volontaires, 12 hommes et tout autant de femmes, ont d’ores et déjà trouvés, la seconde phase de l’étude, appelée à débuter au mois de septembre, en nécessitera davantage. A priori, les recherches ne devraient pas s’éterniser puisque les participants à cette expérience seront rémunérés 16.500 euros. Patrons du CAC40 s’abstenir toutefois.