Une consommation modérée d’alcool pourrait prolonger la vie, selon une étude
Une récente étude suggère que les buveurs modérés pourraient avoir une espérance de vie plus longue que les personnes qui s'abstiennent complètement de boire de l'alcool.
Tl;dr
- Un rapport suggère que les buveurs modérés pourraient vivre plus longtemps et avoir une meilleure santé cardiaque que les abstinents.
- Cette étude contraste avec d’autres recommandations indiquant qu’aucune quantité d’alcool n’est saine.
- La consommation modérée est définie comme une boisson ou moins par jour pour les femmes et deux boissons ou moins pour les hommes.
Un verre à la main, un pas vers une vie plus longue ?
Les consommateurs occasionnels d’alcool peuvent être rassurés. Un important rapport sur les effets de l’alcool sur la santé propose une perspective surprenante : les buveurs modérés pourraient non seulement vivre plus longtemps, mais aussi jouir d’une meilleure santé cardiaque que ceux qui s’abstiennent totalement.
Boire ou ne pas boire : une question de dosage
Défini comme la consommation d’un verre ou moins par jour pour les femmes et de deux verres ou moins par jour pour les hommes, le « buveur modéré » semble tirer les bénéfices de son penchant pour l’élixir de Bacchus.
En effet, les résultats de l’étude indiquent que ces derniers présentent un risque de mortalité toutes causes confondues plus faible, ainsi qu’un risque moindre de décès dû à une maladie cardiovasculaire, par rapport à ceux qui ne boivent jamais.
Un débat houleux
Ces découvertes, pour le moins controversées, sont en contradiction avec d’autres études et la position de l’Organisation Mondiale de la Santé stipulant qu' »aucune quantité d’alcool » ne semble être sans danger, en raison du risque accru de cancer lié à la consommation d’alcool. Il convient donc de les prendre avec prudence.
Un équilibre délicat
Si l’alcool est associé à tout un éventail de troubles de la santé, notamment le cancer et les maladies du foie, ce rapport semble tracer une ligne plus nuancée. Toutefois, il est important de noter que ces conclusions, intitulées « Revue des preuves sur l’alcool et la santé », n’offrent pas de directives, mais résument simplement les preuves disponibles publiées au cours des 5 à 15 dernières années sur la manière dont la consommation modérée d’alcool est liée à la lactation, au poids, au cancer, aux maladies cardiovasculaires, à la neurocognition et à la mortalité toutes causes confondues.
Pour résumer, le débat sur l’impact de l’alcool sur la santé est loin d’être tranché. Si la consommation modérée semble présenter certains avantages, il est crucial de rappeler que l’abus d’alcool reste néfaste. Un équilibre délicat à trouver, entre plaisir et santé.