“Une Assemblée Nationale transformée en “camp de gitans” par LFI” : un sénateur dénonce un ‘spectacle qui dégrade la République’

Hémicycle de l'Assemblée nationale.capture d'écran YouTube
Ce jour, le sénateur Hervé Marseille (UDI) a lancé sur Radio J que les débordements de La France Insoumise donnaient une mauvaise image de la République.
Je suis très inquiet de la façon dont notre République se dégrade
Pour les Français qui regardent les débats, la pagaille qui règne depuis plusieurs mois à l’Assemblée Nationale ne donne vraiment pas une belle image de la démocratie ni de la République. Il y a eu pléthore de séances interrompues pour des débordements.
En novembre dernier, Olivier Véran lançait “Je m’étonne du niveau de tension que je n’ai jamais vu en douze ans de Parlement”. Ce mercredi, interviewé sur Radio J, Hervé Marseille s’est plaint des comportements de la Nupes (LFI) : “L’image que donne en particulier LFI, est absolument effrayante ! Les insoumis sont en train de transformer l’Assemblée Nationale en ‘camp de gitans’ ! Ce n’est pas les Saintes-Maries-de-la-Mer ; ce spectacle dégrade la République“.
Les insoumis sont en train de transformer l’Assemblée Nationale en ‘camp de gitans’
Hervé Marseille -qui approuve le relèvement de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans-, a ajouté : “Lorsqu’on voit ces invectives permanentes, qu’on ne peut plus échanger, qu’on interrompt tout le monde ! Que la rue s’exprime, oui. Qu’on en tienne compte, oui. Mais il faut arrêter de donner ce spectacle et de dégrader cette République. L’Assemblée c’est la République: il y a des institutions, il y a une constitution, il y a des gens qui sont élus pour échanger et, à un moment donné, voter. Je suis très inquiet de la façon dont notre République se dégrade“, a reconnu le Sénateur.
Sur sa page Twitter, Manuel Bompard (LFI) a réagi à ces propos : “Avec du racisme en plus ? La honte“…
Pour sa part, Hervé Marseille a esquissé des excuses : “L’instrumentalisation de mes propos par LFI est nauséeuse. J’ai sûrement fait preuve d’imprudence verbale et je n’ai voulu évidemment blesser personne. Je regrette cette situation. Mais regardez ce qu’ils font de l’AN ! (Assemblée Nationale)“.