Un satellite pour évaluer la santé des végétaux de la planète
Thales Alenia Space a reçu un contrat de 150 millions d'euros de l'Agence spatiale européenne pour le construire.
C’est à Thales Alenia Space (TAS), basée à Cannes que l’Agence spatiale européenne (ESA) a confié la conception d’un satellite qui opèrera dans la cadre de la mission FLEX (pour Fluorescence Explorer).
Dès 2023, il sera en charge de surveiller la santé des plantes depuis l’espace pour évaluer la santé de l’écosystème terrestre. Le montant total du contrat est d’environ 150 millions d’euros.
Cartographier la fluorescence de la végétation
Mais comment analyser l’état de la végétation du globe ? Le satellite embarquera Floris, un spectromètre en mesure “d’identifier la faible lueur rougeâtre émise lors de la photosynthèse et également, avec précision, la fluorescence de la végétation”, indique TSA. Un indicateur de sa santé, invisible à l’œil nu.
Pierre Lipsky, à la tête du site cannois de TAS précise que “Les informations fournies par FLEX nous donneront un meilleur aperçu de la santé des plantes. C’est d’autant plus important aujourd’hui que la population croissante de la Terre exige de plus en plus la production de denrées alimentaires et d’aliments pour animaux”.
Des données utiles aux gouvernements
Et ces informations données “seront ensuite transmises à différents gouvernements comme une aide à la décision pour leur politique environnementale”, ajoute Pierre Lipsky.
C’est une fusée Vega qui sera chargée de placer le satellite à une orbite de 815 kilomètres, conclut TSA dans son communiqué publié le 10 janvier.