Un nouveau Roland-Garros catastrophique : 28 Français et Françaises au départ du tournoi mais plus aucun après seulement 2 tours
Hier soir, le dernier Français, Arthur Rinderknech, est passé à la trappe face Taylor Fritz tête de série numéro 9 du tableau masculin.
40 ans après la victoire de Yannick Noah à Roland-Garros, personne ne voit un Français capable de s’imposer dans l’un des 4 tournois du Grand Chelem. Si les plus gros espoirs reposaient sur Caroline Garcia (actuelle 5e mondiale), comme les autres années, elle n’a pas été capable de ‘supporter la pression’ et les attentes.
Le pire bilan depuis 55 ans
Bilan, ce Roland-Garros 2023 aura été le pire depuis 55 ans (depuis le début de l’ère Open) débuté en 1968 pour les joueurs et joueuses Français (es). L’édition 2023 de RG rejoint celle de 2021 dans ‘la pire liste des résultats’ pour nos tennismans.
Le tennis français n’est pas au mieux ces dernières années
Au lancement du tournoi, 28 joueurs (18 joueurs et 10 joueuses français) étaient engagés faisant de la France la nation la plus représentée pour ce Roland-Garros 2023.
Les Français rêvent d’un… Carlos Alcaraz
Il faut se rendre à l’évidence, la relève tarde à venir après les départs de Simon et Tsonga même si Gasquet et Monfils continuent à 37 ans. Sur la difficulté pour la France de sortir des joueurs du calibre de Carlos Alcaraz (19 ans, numéro 1 mondial et déjà vainqueur d’un Grand Chelem), le directeur technique national de la FFT à son avis : “L’élite ne sort pas de la masse. Les Fédérations ne forment pas les vainqueurs de Grand Chelem. Ça existe, mais c’est extrêmement minoritaire. L’élite absolue, c’est à part, hors système. Il ne sort certainement pas d’un système hiérarchisé, pyramidal. C’est une espèce d’animal sauvage et indomptable“, lance Jean-Luc Cotard dans Sud-Ouest.
On assiste trop nos athlètes
“Je pense qu’on assiste trop nos athlètes. Alors qu’ils n’ont pas encore faim qu’on leur met déjà quelque chose dans la bouche. En voulant bien faire – et c’est ça le pire -, on ne développe pas assez l’instinct de prédation. Mon analogie est peut-être extrémiste, mais le sport de haut niveau, c’est de la prédation. Oublier le côté animal dans l’être humain est contre-productif dans la performance”.