UMP, Hollande : Nicolas Sarkozy flingue à tout-va
Dans un livre paru aujourd'hui, deux journalistes livrent des propos assassins tenus par Nicolas Sarkozy. Florilège.
Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel, tous deux journalistes pour le quotidien Le Parisien, publient aujourd’hui un livre intitulé “Çà reste entre nous, hein ?” aux éditions Flammarion. Dans cet ouvrage, ils dévoilent ce qu’ils présentent comme le contenu de conversations qu’ils ont tenues avec Nicolas Sarkozy, “à plusieurs reprises, jamais moins de deux heures, le plus souvent en tête-à-tête”.
Lors de ces conversations, qui ont eu lieu en grande partie dans ses bureaux du 77 rue de Miromesnil à Paris, l’ancien chef d’Etat n’épargne personne. Confidences et/ou violentes attaques ? A vous de vous faire une idée.
“A l’UMP, tous des cons” : quelques déclarations assassines de Nicolas Sarkozy
Pendant deux ans passées hors du terrain politique, l’ancien Président a revêtu les habits d’observateur de la vie politique française; quand il n’était pas occupé à donner à travers le monde des conférences rémunérées entre 100.000 et 150.000 euros chacune, d’après les journalistes.
Pour Nicolas Sarkozy, la cible principale est tout naturellement celui qui l’a fait tomber en 2012, François Hollande. Un homme qu’il décrit en avril comme un “président ridicule”; “Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention”. Manuel Valls ? Toujours en avril, “Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant”, ou encore, “il fait un peu illuminé”.
Mais l’opposition n’est pas la seule à en prendre pour son grade, sa propre famille n’est pas à l’abri, d’abord en règle général : “A l’UMP, tous des cons”. En ce qui concerne les cas particuliers, les voici :
- François Fillon, son ancien premier Ministre : “un loser”. “Il paraît qu’il a beaucoup souffert pendant cinq ans. Peut-être aurais-je dû abréger ses souffrances”.
- Xavier Bertrand : “Ce bon à rien, ce petit assureur”, “Lui, ce sera pieds nus, avec des plaies ouvertes, dans les mines de sel”.
- Bruno Lemaire, son rival à la présidence de l’UMP : “Il est utile. On a toujours besoin d’un énarque qui parle allemand dans les sommets internationaux. Le pauvre, il écrit des livres que personne ne lit. Ah si, il y en a un que j’ai lu, c’est celui où il se masturbe !”.
- et enfin, parlant de lui-même : “On ne change pas les rayures du zèbre, mais on s’améliore”.