Twitter, une “fachosphère” selon Laurent Ruquier
Appelé à réagir sur les critiques formulés à l'égard de Vanessa Burggraf sur Twitter, Laurent Ruquier a reproché au journaliste qui l'interrogeait de se baser sur un réseau social "fasciste" à ses yeux.
Comme Léa Salamé en son temps, Vanessa Burggraf a connu des débuts particulièrement critiqués à son nouveau poste de chroniqueuse sur On n’est pas couché. Des commentaires qui, comme de bien souvent ces dernières années, ont été généralement enregistrés sur les réseaux sociaux.
Il n’était donc pas foncièrement illogique de relever les critiques postées sur Twitter à l’encontre de la nouvelle chroniqueuse de Laurent Ruquier pour les confronter au jugement de l’animateur. Ce qui a été fait par un journaliste de Paris Match, une démarche ayant toutefois particulièrement déplu à Laurent Ruquier.
Ruquier : reprendre Twitter, “c’est tellement débile”
“Alors là, je vous interromps tout de suite ! Vous n’allez pas faire partie des c..s qui reprennent Twitter, cette fachosphère.” Et de poursuivre avec le même ton engagé envers la plate-forme de l’oiseau bleu : “C’est tellement débile. Vous n’êtes pas assez grand pour juger vous-même ? Dîtes ce que vous pensez, ne vous basez pas sur trois tweets de c…ards, s’il vous plaît.”
“Arrêtez avec Twitter ! C’est n’importe quoi”. L’animateur explique ensuite la nocivité, à ses yeux, du réseau social qui aurait ainsi pu lui porter grandement préjudice s’il y avait fait attention : “Si j’avais suivi Twitter quand je suis arrivé sur RTL, je me serais pendu tellement les gens pensaient qu’on ne pouvait pas remplacer Philippe Bouvard ! Je ne comprends pas que les journalistes se cachent derrière Twitter pour ne pas dire ce qu’ils pensent.”
“Il faut que les journalistes reprennent le pouvoir”
Le natif du Havre continue en reprochant aux journalistes d’avoir délégué leur devoir d’analyse à des anonymes : “Vous, les médias, êtes les premiers responsables. Vous saviez peser le pour et le contre, vous stimuliez les débats, vous faisiez réfléchir les Français. Maintenant ce sont 100 c…ards sur un réseau social qui vous dictent votre façon de penser. Ça rappelle le courrier des lecteurs, ça n’a aucune valeur. Il faut que les journalistes reprennent le pouvoir.”
Pour Laurent Ruquier, “le burkini sans Twitter, il n’y avait pas de débat”.