Tuberculose : le vaccin BCG plus disponible, la Pologne à la rescousse
Le BCG, ou vaccin contre la tuberculose, est en rupture de stock en France. Pour remédier à la situation, le laboratoire Sanofi Pasteur a commandé des lots de vaccin en Pologne.
C’est officiel : le vaccin contre la tuberculose, possiblement plus connu sous le nom de BCG, est en rupture de stock en France. Le laboratoire Sanofi Pasteur, qui assure en temps normal sa distribution dans l’Hexagone, se devait de répondre rapidement à cette problématique sans délai, d’autant plus que la durée de cette rupture apparaît indéterminée.
Et, comme le rappellent nos confrères de RTL.fr, cette vaccination demeure tout de même fortement recommandée pour les très jeunes enfants, soit la catégorie de la population présentant le plus haut risque de contracter la tuberculose. Et ce bien que le BCG ne soit pas obligatoire pour les enfants entrant à la crèche ou bien à l’école.
BCG : des différences entre le vaccin de Pologne et celui distribué en France
Pour remédier à la situation, il a donc été décidé de se réapprovisionner au sein même de l’Europe, et plus particulièrement en Pologne. Un certain nombre de lots de vaccin y ont ainsi été commandés après que l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) a donné son approbation.
Le laboratoire Sanofi Pasteur est désormais en possession de ces lots, mais certains médecins ne peuvent en faire usage en l’état. Principalement en raison de différences observées entre le vaccin polonais et celui habituellement distribué en France.
Des vérifications à opérer pour Sanofi Pasteur
Des différences relevées au niveau de la forme du vaccin, de sa conservation et des injections à respecter. Des praticiens ont par conséquent demandé des informations complémentaires sur ces vaccins afin de pouvoir protéger les nouveau-nés en toute sécurité.
Outre ces soucis d’exactitude, il semble de même qu’il ne soit pas toujours possible, pour certains centre de vaccination, de commander un nombre de doses voulu. Des centres basés en Île-de-France ont par exemple fait savoir qu’ils n’ont pu accéder qu’à une quantité très restreinte de vaccins, alors que les lots commandés à la Pologne permettraient apparemment de couvrir les besoins actuels.