Trump promet une taxe de 100% sur les films étrangers et la réouverture d’Alcatraz

Donald Trump propose d’imposer une taxe de 100% sur les films réalisés hors des États-Unis et souhaite également la réouverture de la célèbre prison d’Alcatraz, affichant ainsi des positions marquées sur la culture et la sécurité.

Des droits de douane inédits sur le cinéma étranger

Surprise dimanche soir, lorsque Donald Trump, dans un message publié sur son réseau Truth Social, a déclaré vouloir « entamer immédiatement le processus d’instauration de droits de douane de 100 % » sur les films diffusés aux États-Unis mais produits à l’étranger.

Selon l’actuel président américain, l’industrie cinématographique américaine traverserait une crise sévère : « L’industrie cinématographique américaine est en train de mourir très rapidement […] Hollywood et de nombreuses autres régions des États-Unis sont dévastées  », a-t-il martelé.

Sécurité nationale et concurrence internationale

Derrière cette décision choc, une explication : pour Donald Trump, il existe un « effort concerté » de la part d’autres nations, cherchant à attirer réalisateurs et studios hors du territoire américain grâce à toutes sortes d’incitations. Le président républicain va même plus loin, estimant que cette tendance représenterait une véritable « menace pour la sécurité nationale ».

À l’appui de ses propos, il rappelle avoir multiplié depuis sa réélection les enquêtes portant sur les « effets sur la sécurité nationale » d’importations aussi diverses que les semi-conducteurs ou certains minerais stratégiques.

Modalités encore floues

Pour l’instant, aucune information précise n’a filtré concernant la mise en œuvre effective de ces surtaxes inédites sur les productions étrangères.

Cette enquête s’inscrit dans une démarche préalable : si le risque pour la sécurité nationale était démontré, elle ouvrirait la voie à un décret présidentiel imposant officiellement ces nouveaux droits de douane.

Alcatraz : symbole retrouvé d’ordre et de justice ?

En parallèle à ces annonces économiques, Donald Trump s’est exprimé sur un autre sujet hautement symbolique : il souhaite voir rouvrir et moderniser la célèbre prison d’Alcatraz, située dans la baie de San Francisco. Dans son message, le chef d’État affirme avoir demandé à son administration d’agir rapidement afin d’y enfermer les criminels jugés parmi les plus dangereux. Pour lui, remettre en service cet établissement mythique – fermé en mars 1963 après seulement vingt-neuf ans pour cause de coûts jugés exorbitants par le Bureau des prisons américain – serait un geste fort : « Depuis trop longtemps, l’Amérique est victime de criminels vicieux […] qui n’apporteront jamais rien d’autre que la misère et la souffrance . »

Au fil des décennies, cette ancienne forteresse carcérale est devenue une attraction incontournable pour les visiteurs curieux du passé carcéral américain. Mais sous l’impulsion présidentielle actuelle, elle pourrait bien redevenir un symbole très concret de « loi, ordre et justice ».