Très critiqué au Royaume-Uni, Donald Trump menacé de bannissement
Le cas Donald Trump a sérieusement été discuté hier au parlement britannique qui avait été saisi pour débattre de l'opportunité de le bannir du Royaume-Uni.
Vexés par les propos de Donald Trump et indignés par ses déclarations fracassantes notamment sur les musulmans et les mexicains, plus d’un demi million de britanniques avaient signé une pétition demandant son bannissement du territoire. C’est bien plus que les 100.000 signatures nécessaires pour saisir la commission des pétitions de la Chambre des communes. Le débat sur son bannissement aura duré plus de trois heures.
Les britanniques choqués par Donald Trump
Les propos sur les musulmans du principal candidat républicain à l’élection présidentielle ont particulièrement choqué les britanniques, tout comme son projet d’interdire les musulmans d’entrer aux Etats-Unis. Ses déclarations sur les mexicains ne passent pas non plus outre-manche.
Autre sujet de discorde, la déclaration du milliardaire qui affirmait qu’il “existait à Londres des zones radicalisées où les policiers refusaient d’entrer de peur de perdre leur vie“· Le premier ministre David Cameron avait d’ailleurs répliqué de façon cinglante en parlant de déclaration : “clivantes, stupides et fausses“.
Un débat passionné et une réponse toute britannique
Peu avant le débat, des voix se sont faites entendre. Jeremy Corbyn, le leader du parti travailliste proposait que “le milliardaire américain devrait se voir autoriser l’accès au Royaume-Uni et voir tout ce que les musulmans y apportent”. En Ecosse, pays d’origine de sa mère, beaucoup ont appelé à le bannir du Royaume-Uni et de lui interdire l’accès à ses nombreuses propriétés écossaises.
Le gouvernement ne pouvant bannir une personne du territoire que pour des raisons de “sécurité nationale”, le bannissement n’a donc pas été retenu mais “Au final, on ne devrait pas répondre à la bouffonnerie par une brutale interdiction de séjour, mais par une réponse typiquement britannique : ‘c’est ridicule'”. Un débat inutile donc mais un “So ridiculous” qui montre une unité du parlement et une réponse finalement “so british”.