Toulouse : un trentenaire dans un état grave après avoir été attaqué à la machette et à la barre de fer
Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme d'une trentaine d'années a été attaqué à la machette et à la barre de fer dans le centre-ville de Toulouse. Il a été hospitalisé dans un état grave alors qu'au moins trois hommes seraient impliqués dans cette agression.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 août. Il est aux alentours de 3h00 du matin quand un homme d’une trentaine d’années est violemment agressé dans le centre-ville de Toulouse. Les coups sont apparemment portés via une machette et une barre de fer.
Grièvement blessée, la victime a été transportée à l’hôpital de Purpan où elle a pu ensuite reprendre conscience, avant d’être entendue par la police samedi après-midi. Selon des riverains approchés par France Bleu Occitanie, cette agression pourrait être un règlement de comptes avec pour toile de fond un trafic de cigarettes ou de cannabis.
Homme attaqué à la machette et à la barre de fer : au moins 3 hommes impliqués
Le trentenaire aurait été attaqué par au moins trois hommes, ce qu’attestent non seulement des témoins de la scène mais aussi les quatre caméras de vidéosurveillance installés sur cette place. Des suspects ayant pris la fuite à l’arrivée des forces de l’ordre, et aucune interpellation n’a pour l’heure été opérée.
Les enquêteurs travaillent maintenant à identifier et localiser ces individus au travers des images récupérées mais aussi des premières auditions.
Le maire de Toulouse attend un meilleur appui de l’État
Le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc a réagi en expliquant qu’“on part d’une situation très très très très critique. […] Cette agression justifie qu’on continue à s’investir sur la place Arnaud-Bernard, qu’on n’abandonne pas le quartier, et qu’au contraire, avec les autorités judiciaires, avec la police nationale, qu’on puisse regarder comment agir de manière encore plus efficace, encore plus forte”.
Et d’ajouter que la marge de manœuvre est large, encore faut-il en disposer : “La délinquance dure, c’est pas le maire. La police municipale, je le rappelle, elle n’a même pas le droit de procéder à un contrôle d’identité. Donc on est bien au-delà du champ municipal. […] C’est un sujet sur lequel j’attends des autorités de l’Etat un investissement plus fort”.